Quatorzièmes de la manche d'ouverture du Belcar à Zolder avec leur Dodge Viper GT3 , Tom Van de Plas et Wim Lumbeeck sont impatients de se retrouver le week-end prochain à Donington, en Angleterre, pour le déplacement annuel du Belcar en terre étrangère.
Pour dompter la Dodge Viper et en affiner les réglages, Tom Van de Plas et Wim Lumbeeck ont procédé jeudi dernier à des essais sur le circuit limbourgeois. La position des pédales a bénéficié d'une attention toute particulière, ce qui revêt d'une grande importance lors des changements de vitesse. Wim Lumbeeck maîtrise déjà bien cette technique qu'il avait dû utiliser à l'époque sur la BMW Z3 Coupé, mais pour Tom, un délai d'acclimatation, et surtout beaucoup d'exercices, sont encore nécessaires : "Nous n'avons guère eu l'occasion de nous entraîner avant la première manche", explique Van de Plas. "Pas facile de commander trois pédales en même temps. C'est une technique qui exige d'être maîtrisée. Avant la manche inaugurale, je n'avais pratiquement pas eu l'occasion de m'y habituer, et vous imaginez la suite: pendant la course, j'ai forcé sur la pédale de frein, provoquant une surchauffe des disques. Les ingénieurs ont beaucoup travaillé sur la position des pédales et c'est déjà nettement plus facile pour moi. Le réglage général de l'auto est bon mais devrait encore s'améliorer au cours de saison avec l'apport de Wim et des mécanos. La sortie de piste que j'ai faite durant les essais du Belcar First Race a aussi eu des conséquences sur mon mental pendant la course. Je crois avoir fait preuve d'une trop grande prudence. Mais aujourd'hui, l'obstacle psychologique est vaincu. Un chrono de 1'37" à Zolder est en ligne de mire. Jeudi dernier, il faisait cependant trop chaud pour l'atteindre, mais c'est en confiance que nous partons à Donington, avec l'ambition de nous hisser parmi les 10 premiers".
Jeudi dernier, Wim Lumbeeck a donné l'impression d'être assez détendu: "Nous ne sommes pas venus ici pour péter les chronos. Notre Dodge Viper doit encore être guérie de quelques maladies de jeunesse, c'est à quoi nous nous attelons maintenant. Nous progressons beaucoup. C'est pour l'instant l'essentiel. Je pense que nous sommes entre 80 et 90% du potentiel de la voiture, et cela me rassure. Car n'oubliez pas que nous avons dû trouver des solutions nous-mêmes. Pour l'équipe technique aussi, c'est un concept tout neuf. Mais nous sommes dans les temps. En ce qui concerne Donington, nous devrions tirer meilleur parti du couple et de la puissance qu'à Zolder. Et moi aussi, je caresse l'espoir de terminer dans les 10 premiers. Le seul gros obstacle, c'est que nous n'avons que deux fois 30 minutes pour découvrir le circuit. Franchement, c'est trop peu. Pas seulement pour nous bien sûr, mais aussi pour les autres. Nous sommes peu nombreux à avoir déjà roulé à Donington. D'après moi, cela n'est pas bon pour la sécurité, d'autant plus qu'une grande partie des pilotes ne maîtrisent pas encore parfaitement leur voiture. Vous voyez, la tâche s'annonce difficile. Mais j'ai entière confiance car en théorie, le tracé de Donington convient bien à notre Viper. Nous mettrons ensuite le cap sur Francorchamps. Avec des performances allant crescendo."