Vanquish, un nom évocateur qui tombe juste, pour désigner le vaisseau amiral de la prestigieuse firme britannique. Un nom qui rappelle également un modèle quelque peu tombé dans l’oubli aujourd’hui… Mais surtout, un nom qui, aujourd’hui, est synonyme d’évolution pour Aston Martin. Et cela, en soit, c’est une révolution !

Un style qui évolue…

La Vanquish, c’est le nouveau haut de gamme de la marque. Un modèle qui remplace la DBS… Mais contrairement à cette dernière, cette fois, il n’est plus question d’apposer un vulgaire kit de carrosserie sur une DB9 et de déclarer cette dernière, toute nouvelle. Non, car la Vanquish, elle, est toute nouvelle.

Et cela se voit ! Les traits sont nettement plus étirés, mais se marient désormais à des courbes plus prononcées, plus sensuelles. La ligne de caisse s’alanguit sur un long mouvement ondulant, suggestif, alors que les traits droits taillés dans les portières acèrent le profil de l’animal. L’aileron arrière, intégré à la carrosserie, transfigure les habituelles poupes de la marque mais assume une fonction : plaquer la voiture au sol à haute vitesse !

Plus belle ? Peut-être… Plus torturée ? Certainement… Différente ? Oui, enfin ! Seule source d’inspiration : l’exclusive One-77. A ce niveau, on accepte plus qu’on ne tolère ! Quant au concept AM 310 présenté à la Villa d’Este, il s’agissait bien d’une Vanquish vaguement déguisée !

2+2 ou 2+0

Sans doute histoire de sous-entendre une habitabilité arrière ridicule, Aston Martin propose deux versions : 2+2 ou 2+0, avec des sièges arrière supprimés et un espace libéré pour les bagages n’ayant pu se réfugier dans le pourtant généreux coffre, de 368 litres. Tant qu’à être dans l’habitacle, épinglons le nouveau style de la console centrale, mais l’instrumentation qui ne devrait pas dépayser les possesseurs d’Aston Martin…

Dans les chiffres !

4,72 mètres de long animés par le traditionnel V12 de 6 litres de la marque. Une prestigieuse mécanique, mais qui animait déjà la Vanquish première du nom ! Parce que le prestige est proportionnel aux ambitions, il est ici dopé et avance 573 chevaux pour 620 Nm de couple…

Boîte automatique à 6 rapports de rigueur, trois modes de conduite, un 0 à 100 km/h évacué en 4,1 secondes mais une vitesse de pointe qui échoue de peu avant la barre mythique des 300 km/h (295). Etonnant… D’autant que la masse est raisonnablement contenue à un peu plus de 1,7 tonne, grâce en soit rendue à une utilisation massive de fibre de carbone. Et, surtout, un prix de base approchant les 240.000 €. Livraisons pour fin de cette année.