L’Audi A6 peut dorénavant accueillir sous le capot le deuxième représentant de la nouvelle génération de moteurs V6 TDI à common rail et injecteurs piézo-électriques. La cylindrée de 2,7 litres et les puissances de 163 ou 180 ch (en fonction du pays) laissent imaginer de belles prestations.
Un peu moins puissante en Belgique
La cylindrée de 2.698 cm³ résulte d'un nouvel arbre à cames présentant une course réduite de 8,3 mm, de nouvelles bielles et d'autres pistons. Ce moteur développe une puissance maximale de 132 kW (180 CV) disponibles entre 3.300 et 4.250 tr/min et un couple culminant à 380 Nm dès 1.400 tr/min et restant à ce niveau élevé jusqu'à 3.300 tr/min. Mais attention, pour des raisons évidentes de fiscalité, une variante de 120 kW (163 CV) de ce moteur est proposée en plus en Belgique. Dans ce cas, la puissance maxi est disponible entre 3.000 et 4.250 tr/min. Le couple maxi - identique - est atteint au même régime mais retombe légèrement plus tôt (3.000 tr/min).
Jouer sur le couple
Cette A6 TDI avec une transmission à 6 rapports profite évidemment de son couple pour offrir de bonnes capacités d'accélération dès les régimes les plus bas. Les 100 m sont franchis après 8,9 s (9,0 s pour la version de 120 kW) par l'Audi A6 2.7 TDI qui atteint 227 (221) km/h en vitesse de pointe. La technologie common rail avec injecteurs piézo-électriques permet de jouir d’un couple intéressant de 380 Nm disponibles dès 1400 tr/min. On note aussi la sobre consommation qui devrait tourner aux alentours de 7 litres en cycle mixte moyen.
La rampe commune à injecteurs piézo
Le système d'injection par common rail et injecteurs piézo-électriques permet jusqu'à 5 injections par phase de travail ainsi qu'une pression d'injection pouvant atteindre 1.600 bars. Grâce à la technologie piézo, il est possible de travailler avec des volumes d'injections sensiblement plus petits et mieux dosés. Simultanément, le système réagit deux fois plus vite que les injecteurs à électrovanne utilisés jusqu'à présent du fait de la rapidité de déplacement de l'aiguille. Ceci est particulièrement important au vu de la brièveté des intervalles entre les multiples injections. Le carburant parvient dans les chambres de combustion par l'intermédiaire d'injecteurs à 8 orifices. En combinaison avec l'auge aménagée dans la tête des pistons, on obtient ainsi une excellente préparation du mélange. D'où une combustion des plus efficaces doublée d'émissions réduites au minimum. Comme les autres représentants de la nouvelle famille des moteurs en V Audi, le 2.7 TDI dispose d'un entraînement par chaîne pour ses arbres à cames et sa pompe à huile. L'entraxe de cylindres est de 90 mm pour le nouveau bloc moteur long de seulement 444 mm. Il est fabriqué en fonte de graphite vermiculaire (GGV), une solution qui permet de combiner faible poids, solidité et propriétés acoustiques avantageuses. Le rapport poids/ puissance et la répartition des masses du véhicule bénéficient dans la même mesure du faible poids (219 kg) du nouveau V6.
Turbocompresseur et double intercooler
Le moteur se caractérise aussi par le recours à la technologie des 4 soupapes par cylindre avec leviers oscillants à galet ainsi que par la suralimentation par turbo à géométrie variable avec deux intercoolers. Les aubes directionnelles du turbo étant commandées électriquement, elles réagissent avec une plus grande spontanéité et une plus grande précision. Cela entraîne - surtout à bas régimes - une montée en pression de suralimentation plus rapide. Côté admission, on trouve encore, intégrés au collecteur, des clapets de turbulence réglables en continu. Ils adaptent le mouvement de l'air à tous les régimes et à toutes les charges du moteur. Ce bloc respecte la sévère norme EU 4 et ce, entre autres, grâce au dispositif de recirculation - régulé et refroidi - des gaz d'échappement. Les nouvelles Audi A6 2.7 TDI 120 kW (163 CV) et 132 kW (180 CV) sont dès aujourd'hui disponibles au prix de 37.800 euros TVA incluse.
© Olivier Duquesne
Source : Audi