« J’augmente progressivement le rythme » Bernd Casier et Fred Miclotte ont terminé la 1ère étape du rallye Sanremo à la 16e place. Sur un parcours truffé de pièges, les pilotes de Peugeot Belgique Luxembourg n’ont pas commis d’erreurs. Rosa, margherita, mimosa, ginestra… Les noms des étapes spéciales du rallye Sanremo sentent bon le parfum de la cité des fleurs. Pourtant, les pilotes engagés dans la manche italienne du Rally Intercontinental Challenge n’ont guère eu le temps de goûter au farniente de la côte ligure, jusqu’ici. Jeudi soir, ils ont même dû composer avec un parcours périlleux où il fallait être équilibriste. « Les conditions étaient vraiment délicates, souligne Bernd Casier. La pluie avait arrosé une partie du tracé, rendant les petites routes bosselées plus glissantes que jamais. Dans le premier tronçon, programmé en début de soirée, j’ai roulé avec un pare-brise complètement embué. Je devais régulièrement passer ma main sur la vitre pour deviner la route. ¨Pas l’idéal pour entamer une compétition aussi difficile. » Dans le 2e secteur, notre compatriote attaquait un peu trop d’entrée… « Curieusement, les routes étaient sèches mais, avec mes pneus tendres, adaptés pour la pluie, je me suis vite retrouvé sans adhérence. J’ai donc préféré ne pas prendre de risques. Ce qui ne m’a pas empêché, pourtant, d’effectuer une petite touchette dans la 3e spéciale. Heureusement, je n’ai pas rencontré de problèmes dans le dernier tronçon du jour, par ailleurs le plus long. Mais, face à une concurrence qui connaît chaque virage, je ne pouvais que limiter les dégâts. Rouler de nuit sur une étape de 44 km sans le moindre repère, c’est nerveusement éprouvant. » Le soleil s’invite Ce vendredi matin, heureusement, le soleil réapparaissait. La Riviera reprenait des couleurs, en même temps que les pilotes engagés au Sanremo. « Les choses vont de mieux en mieux, soulignait Bernd à son retour au parc d’assistance. Bien sûr, le premier tronçon du jour était encore glissant mais j’avais les pneus adaptés à ce terrain. J’ai d’ailleurs signé un meilleur chrono que Freddy Loix qui possède une très solide expérience du terrain. Dans la 2e spéciale, j’ai peut-être été trop prudent dans les sous-bois. Il est vrai qu’on repassait sur le tronçon où, jeudi soir, j’ai évité de justesse la voiture de Tirabassi qui était sortie de la route. Le découpage du rallye était vraiment particulier, nous ne roulerons plus avant demain matin. Je vais peut-être aller à la plage, puisque le soleil est revenu. Plus sérieusement, je suis en confiance pour la suite du programme. Demain, nous aurons deux spéciales à parcourir deux fois. Je compte bien encore augmenter la cadence au volant de la Peugeot 207 Super 2000. »