Bodybuildée, mais excusée
S’il fût un temps, pas si lointain d’ailleurs, où les M3 se fondaient dans la masse, les choses sont radicalement différentes aujourd’hui. Avec les années, les diverses générations de M3 se sont montrées plus boursouflées, plus sauvages, plus massives. Mais c’est pour la bonne cause, nous dit-on, car ces extensions de guerrière sont efficaces sur le plan aérodynamique !
Retour aux sources… Ou presque !
Si la M3 a commencé sa carrière avec un 4 cylindres, c’est surtout le 6 cylindres en ligne qui l’a rendue célèbre ! Et si la génération précédente faisait appel à un V8 très affûté, la nouvelle mouture exécute un retour aux sources avec un 6 cylindres en ligne sous le capot, d’une cylindrée de 3 litres. Oui, mais cette fois, il rajoute 2 turbos et un échappement actif pour la musique !
Le caractère himalayen des montées en régimes est cependant préservé : BMW annonce un régime maximal de 7.600 tr/min ! Du côté des caractéristiques, cela donne 431 chevaux de 5.390 à 7.000 tr/min et 550 Nm de couple de 1.800 à 5.390 tr/min. En terme de vitesse de pointe, on nous promet 250 ou 280 km/h.
Des boîtes de vitesses qui font « vroom » !
De série, les M3 et M4 sont proposées avec une boîte manuelle à 6 rapports, entièrement nouvelle et disposant d’une fonction « coup de gaz ». Comprenez qu’elle fait « vroom » toute seule au rétrogradage. La boîte automatique, elle, est plus complexe : disposant de deux embrayages et de sept rapports, elle est aussi annoncée comme plus performante : 4,1 secondes au 0 à 100 km/h !
Les fonctions spécial « hooligans »
Ce n’est pas parce que c’est allemand que ce n’est pas drôle ! Et de fait, BMW a complété l’équipement de sa machine avec un tas d’électronique permettant de jouer le fanfaron de quartier. En association avec la boîte auto, vous aurez donc droit au : « Smokey Burnout » qui laisse patiner les roues, « Launch Control » pour des démarrages boulet de canon et « Stability Clutch Control » qui ouvre l’embrayage pour stabiliser la voiture dans les dérives de l’arrière… Je vous jure ! Le tout est évidemment associé au différentiel autobloquant actif M.