On connaît la fièvre du samedi soir, parlons plutôt de celle du… week-end pascal quand les concurrents des BTCS 2009 descendront pour la première fois dans l’arène ardennaise. Gentlemen, start your engines !
A la veille du coup d’envoi de ces Belgian Touring Car Series 2009, une chose semble sûre : la succession de Frédéric Bouvy s’annonce particulièrement ouverte. La liste des engagés compte en effet une dizaine d’équipages s’alignant en classe S1, celle qui réunit les Silhouettes les plus affûtées. On ne manquera pas d’y ajouter les ténors de la S2 dont on a vu la saison passée qu’ils pouvaient jouer un rôle très en vue dans la course au titre. L’heure est venue d’effectuer une ultime revue des forces en présence.
Renault Mégane Trophy : fiable, assistée par une équipe – le Delahaye Racing – aussi organisée qu’expérimentée, bénéficiant d’une tenue de route diabolique, la Mégane avoue une faiblesse, sa vitesse de pointe. Ce handicap sera corrigé dès les 12 Heures avec l’adoption de la nouvelle carrosserie. La voiture française reste toutefois la favorite, d’autant qu’elle est confiée à un duo véloce et solide composé de Frédéric Bouvy et Christian Kelders.
BMW M3 Silhouette : le 6 cylindres bavarois demeure une référence question puissance et, associé à l’aérodynamisme favorable de la M3, il contribue à faire des voitures alignées par le KS Motorsport des prétendantes incontournables à
KIA Pro Cee’d Silhouette : les petites nouvelles ont d’ores et déjà remporté le prix 2009 du look tant leur ligne fait l’unanimité ; et on connaît l’adage : si le ramage vaut le plumage… Les Coréennes n’en sont qu’au début de leur développement mais elles sont manifestement bien nées. Leurs équipages abordent la saison avec une optique différente : forts de leur expérience de la Silhouette, Philippe Stéveny et Iain Dockerill briguent clairement la victoire tandis que
Mazda RX 8 Silhouette : les défauts de jeunesse mis à jour en 2008 ayant été gommés,
Audi A4 Silhouette : la voiture allemande est de retour après une saison d’absence, alignée cette fois par le team Streetmachine et pilotée par deux jeunes loups aux dents longues, Nicolas De Crem (« Mister pole position 2008 ») et Julien Schroyen. Ceux-ci doivent d’abord s’habituer à une monture puissante et au comportement spécifique. Une fois ce stade de la découverte passé, ces jeunes hommes très pressés sont susceptibles d’arbitrer les débats dans le groupe de tête au volant d’une monture qui demeure l’une des plus spectaculaires du peloton, surtout dans sa nouvelle livrée.
Jaguar X-Type Silhouette : élégantes, racées, ces valeurs sûres de la discipline gardent une grosse cote auprès des spectateurs qui ne se lassent pas de l’incomparable sonorité du V6 anglais. Confiées cette saison à une majorité de gentlemen drivers, les « félines » du team MI ne seront peut-être pas aux avant-postes en début de course – quoique, Jérôme Thiry n’est pas du genre à traîner en chemin… – mais en jouant la carte de la régularité, elles peuvent se hisser à un rang enviable de
Touring Cup : une mécanique éprouvée, un châssis très efficace, un look décoiffant, l’auto conçue par Solution F offre un cocktail idéal pour les équipages désireux de se faire plaisir au volant d’un engin 100% course capable en plus de signer d’excellents résultats ; on rappelle en effet que le Français Kevin Morel est resté en lice pour le titre absolu jusqu’à la dernière course des BTCS 2008. La fiabilité constitue un atout majeur des Touring Cup alignées par des structures aussi expérimentées que Streetmachine, Gomez Compétition et MTE. Cette saison, ces « petites » Silhouettes sont en plus confiées à des équipages de premier plan dont l’explication vaudra le déplacement : Maxime Soulet-Armand Fumal, Vincent Radermecker-Ronnie Latinne, Arnaud Gomez-Michael Schmetz, Loïc Fontaine-Grégory Servais, Laurent Richard-Alexandre Viron, rien que du beau monde donc, même si les derniers nommés doivent d’abord découvrir leur nouvelle monture. On peut donc attendre les Touring Cup très haut dans les classements, et on suivra également de près leur unique adversaire en classe S2, le Roadster S en gros progrès piloté par la « Dubois connection ».
Dans les classes
Match SEAT-BMW :
Pour arbitrer le match SEAT-BMW, on cherchera du côté de
Les Renault Clio en nombre : reste la classe
On attend une quarantaine de voitures pour les Francorchampions mais le peloton devrait encore s’étoffer puisque plusieurs teams n’ont pu finaliser leur préparation en temps utile. Quoiqu’il en soit, ces deux premiers rounds – disputés sur 90 minutes avec pitstop obligatoire – devraient réserver leur lot d’émotions et de passes d’armes musclées. Gentlemen… c’est à vous !