Bugatti poursuit sa série ultra exclusive de Veyron aux noms des légendes qui ont forgé le mythe. Après Jean-Pierre Wimille et Jean Bugatti, c’est Meo Constantini qui reçoit, à titre posthume évidemment, cet honneur.
Qui est-il ?
Pilote de chasse émérite de la force de frappe italienne au début du siècle dernier, Meo Constantini s’est reconverti comme pilote de course au lendemain de la Grande Guerre. Avec succès d’ailleurs, car il a notamment remporté la Targa Florio à deux reprises, en 1925 et 1926, en tant que pilote Bugatti officiel. Après avoir raccroché son casque, il fût promu directeur d’équipe de 1927 à 1935.
Les éléments spécifiques
Produite en trois exemplaires seulement, cette Veyron se part du même bleu que la Type 35 qui amena Constantini à la victoire à la Targa Florio. Le tracé de cette dernière est d’ailleurs repris sur l’aileron et entre le siège, alors que la signature du pilote se retrouve sur la trappe de réservoir (vous aurez donc souvent l’occasion de l’admirer) et les appuie-tête. Et pour les amateurs de détails qui tuent, admirer, sur les photos, les contre-portes… On ne vous en dit pas plus !
Relevons également les parties traitées en aluminium poli, à savoir les portes, les ailes avant et les coquilles de rétroviseur. Enfin, la partie technique reste inchangée, mais se veut toujours aussi exubérante : W16, 8 litres de cylindrées, 4 turbos, 1.200 chevaux et 1.500 Nm de couple.