« Vendre des Cadillac en Europe s’apparente à un véritable marathon, et nous n’en sommes qu’au 6e ou 7e kilomètre… ». Les responsables de la marque américaine, appartenant au groupe General Motors, sont conscients de l’ampleur de la tâche qui les attend. Mais ils y croient, et se donnent les moyens de leurs ambitions en étant à l’écoute de « nos » besoins européens.
Prenez cette nouvelle CTS, par exemple. Dès 2009, elle recevra un moteur 2.9 diesel de 250 chevaux et 550 Nm de couple. Mais en attendant, elle évolue en profondeur pour son millésime 2008. A commencer par le design. Voies élargies de 5 cm (notamment pour accueillir la traction intégrale optionnelle), passages de roues prononcés, phares sculptés hyper-design, feux arrière à LED, calandre agressive et jantes 18 pouces… Aucun doute, elle a de l’allure. Mais la véritable bonne surprise vient de la qualité de fabrication. Au niveau de la carrosserie, cela se traduit par des tolérances d’accostages extrêmement serrées et des détails qui ne trompent pas, comme l’absence de joints de pare-brise apparent.

Comme au cinéma

Ce souci du détail se retrouve dans l’habitacle, où de nombreuses surfaces sont façonnées à la main. La nuit, des lignes de LED blanches encastrées entre les panneaux d’instrumentation créent une ambiance de salle de cinéma encore accentuée par le rétro-éclairage des poignées et des seuils de portes. Confortablement installé dans les sièges ventilés, vous pourrez alors profiter de l’instrumentation high-tech. Le système de navigation télescopique, par exemple, inclut un tuner TV que vous pouvez écouter par le biais des 10 haut-parleurs du système Hifi Bose Cabin Surround. Le système audio comprend également un disque dur de 40 Go permettant de stocker vos morceaux préférés depuis le lecteur CD ou un iPod. Elle n’est pas belle, la vie ?

Injection directe

Le moteur fait également partie des nouveautés de cette Cadillac CTS 2008. Il s’agit d’un V6 3.6 développant 311 chevaux. Contrairement à son prédécesseur de même architecture et de cylindrée identique, il dispose d’une injection directe d’essence, ce qui augmente les performances tout en diminuant la consommation. A conduire, ce moteur est un régal, d’autant que le comportement routier de la CTS n’a plus rien à voir avec le caractère « ondulant » de ses aïeules. Onctueux « en bas » et rageur « en haut », il permet à cette imposante CTS de pointer à 250 km/h (vitesse limitée électroniquement) et de passer de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes. Deux boîtes de vitesse à 6 rapports sont au programme : une automatique et une manuelle. Cette dernière étant de loin la plus agréable à utiliser et la plus efficace. Prix (3.6): 44.490 euros.