Infiniti
Arrivée en Europe en 2008 à grands renforts de pubs, la marque premium du constructeur japonais Nissan n’est jamais parvenue à reproduire le tour de force que Lexus a réussi dans nos contrées. Infiniti n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour séduire le public européen, en implantant notamment des moteurs diesel sous le capot de ses modèles. Les Q30 et QX30, développés avec Mercedes-Benz avant tout pour l’Europe, n’ont pas non plus convaincu. La marque a donc décidé d’arrêter les frais et de quitter le continent l’année prochaine.
Cadillac
Si Cadillac compte bel et bien rester en Europe, la marque de prestige américaine éprouve elle aussi quelques difficultés à s’imposer. La BLS par exemple, qui dérivait de la Saab 9-3 et donc de l’Opel Vectra n’a été écoulée qu’au compte-gouttes. Aujourd’hui, le constructeur ne dispose plus de modèles à même de séduire les Européens. Diesel et breaks ont en effet disparu de son catalogue, tandis que seuls demeurent des formats peu adaptés à nos routes.
Chevrolet
Autre flop signé GM : Chevrolet. Les modèles badgés Chevy vendus en Europe étaient pourtant des productions coréennes relativement crédibles. La gamme était bien fournie avec des noms comme Spark, Aveo, Captiva ou encore Trax et la tarification plus que raisonnable. Mais Chevrolet a, d’une part, cannibalisé Opel tout en ne parvenant pas à offrir des modèles aux qualités routières convaincantes. La marque a donc jeté l’éponge en 2015. Aujourd’hui seuls deux ovnis routiers demeurent au catalogue : les très confidentielles Camaro et Corvette.
Daihatsu
Ce constructeur japonais, qui se caractérise par la production de petites citadines avant tout conçues pour le marché nippon, n’a pas non plus convaincu les Européens. La gamme de produits était pourtant fournie et les modèles fiables et costauds. Pour autant, le succès n’a jamais été au rendez-vous. Le plus anciens des constructeurs japonais, aujourd’hui dans l’escarcelle de Toyota, a quitté l’Europe en 2013.
Chrysler
La fin des aventures de Chrysler sur le Vieux-Continent fut plutôt cocasse. Après la crise de 2008 et la vente de Chrysler par Daimler à Fiat, les 300C et Voyager ont poursuivi leur carrière en Europe sous le label Lancia, ce qui a brouillé les pistes et précipité la fin de la prestigieuse marque italienne. Chrysler a pourtant connu des heures glorieuses chez nous, notamment dans les années 80 et 90 avec son Voyager. L’incursion de Dodge en Europe, la marque sœur plus sportive, a pour sa part été un échec. Chrysler comme Dodge ont aujourd’hui disparu du paysage automobile européen.