Les modèles fonctionnant au bioéthanol fleurissent comme des bourgeons au printemps chez les constructeurs ! Après Volvo, Saab, Ford, Renault et bien d’autres, voilà Citroën qui se lance dans la danse en commercialisant une C4 BioFlex à partir du mois de septembre 2007. Dans un premier temps, la vente de ce modèle se fera en France et en Suède puis rapidement dans d’autres pays européens. La plupart de ces pays pratiquent une politique attractive pour ces nouveaux carburants, contrairement au nôtre… Equipée d’un moteur de 1.6 litre développant 82 kW, cette C4 BioFlex est un modèle à part entière dans la gamme C4 et à, ce titre, il bénéficie des mêmes équipements que les autres motorisations, à finition identique. En matière de consommations et émissions, les valeurs en cycle mixte s’établissent à 9,8 l/100km et les émissions de CO2 s’élèvent à 160 g à comparer aux 7,1 l/100 km et 169 g de CO2 par km de la version 1.6i 16V standard. Certes, à l’analyse des chiffres, l’attrait pour un modèle qui consomme plus apparaît limité, mais si le carburant est proposé à un prix nettement inférieur à la Sans Plomb 95 (comme en France), l’avantage devient alors évident. Cette C4 BioFlex, disponible en berline 5 portes uniquement est proposée au même prix que les versions essence 1.6i 16V. La conception et la mise au point réalisée sur la mécanique lui permettent de rouler indifféremment avec du carburant sans plomb standard (RON 95 ou 98), avec du bioéthanol pouvant incorporer jusqu’à 85 % d’éthanol (E85), ou avec un mélange des deux pouvant contenir un pourcentage d’éthanol compris entre 0 et 85 %. Lors de l’utilisation de carburant E85, les performances obtenues progressent, avec une puissance maximale de 113 chevaux au lieu de 110, toujours à 5.800 tr/min, et un couple moteur maximal de 153 Nm (au lieu de 147), toujours à 4 000 tr/min. Toutefois, lorsque cette motorisation est utilisée avec du carburant sans plomb standard (SP95), les performances du moteur sont quasiment identiques à celles de la version 1.6i 16V de série.