L’ambition de Daihatsu avec le concept HVS est de démontrer que l’on peut être sportif et écologique. En effet, le roadster présenté à Francfort est mû par un 1495 cm³ et trois moteurs électriques. De plus, le HVS est un 4x4 ! Malgré sa cylindrée de 1.5, le HVS délivre la puissance d’un 2 litres soit 105 ch, avec une consommation limitée à 4,2 L aux 100 km et une consommation de CO2 de 101 g par km. Le système hybride 4WD (quatre roues motrices) utilise trois moteurs synchrones magnétiques, deux à l’avant et un à l’arrière. Cela assure non seulement une accélération immédiate mais aussi une meilleure stabilité. Avec le moteur thermique seul, le HVS est une traction, mais dès que l’électricité entre à fond dans le jeu, les roues arrière aussi se mettent à propulser la voiture. Le mécanisme de contrôle électromagnétique agit indépendamment sur les deux roues arrière pour améliorer la stabilité en virage. Le moteur électrique entraînant les roues arrière délivre 20 kW. Les deux moteurs électriques à l’avant sont surtout là pour donner un petit coup de pouce de 36 kW. La puissance de 77 kW du moteur thermique est transmise aux roues avant par une boîte CVT. Allongée Pour affirmer son caractère sportif, la Daihatsu a une silhouette aguichante, surtout lorsque le toit est ouvert. Cette biplace utilise des panneaux de carrosserie simples mais que le constructeur japonais qualifie de résistants. Ils sont associés à des passages de roue évasés. Voiture légère, inutile de dire qu’à son volant, le conducteur doit sûrement s’amuser. D’autant qu’il est installé en position basse avec un combiné d’instruments minimaliste. Daihatsu a déjà prouvé qu’il pouvait procurer du plaisir avec la Copen (on en reparlera bientôt), le HVS confirme cette envie de dévergondage. © Olivier Duquesne

Source : Daihatsu