La Lamborghini Gallardo Spyder est sans conteste une des stars du salon de Francfort. À la fois belle et agressive, cette voiture cabriolet ultrasportive décoiffe, au propre comme au figuré. La présentation officielle a aussi permis de savoir que le Belge Luc Donckerwolke, papa de la Gallardo, garde ses fonctions de Project Leader Design chez Lamborghini en cumul avec celle de Chief Designer chez Seat.
Tissu
La Spyder débarque deux ans après le modèle coupé dont elle reprend les lignes générales. Toutefois, elle a fait l’objet d’un travail soigné lui donnant une esthétique propre et équilibrée. Bref, les ingénieurs ne se sont pas contentés d’enlever le toit. Lamborghini a choisi de lui donner un toit en tissu noir. Le contrôle électronique de la fermeture-ouverture est intégrée au réseau CAN-BUS de l’auto et permet d’orchestrer le travail de l’électropompe. La mécanique d’ouverture-fermeture utilise pas moins de six vérins hydrauliques : quatre pour la capote et deux pour le capot moteur en fibre de carbone. Il faut aussi compter sur deux loquets électriques et sur le mécanisme des vitres électriques. La commande du toit se fait via deux boutons installés au centre de la console et l’opération prend environ 20 secondes. En configuration ouverte, on remarque que le capot moteur cache la toile.
Boosté
Par rapport au moteur du coupé, la Spyder a profité de quelques modifications, tout comme pour la transmission. Le 10 cylindres de 4961 cm³ développe 520 chevaux (382 kW) à 8000 tr/min. De quoi permettre d’atteindre 314 km/h toit fermé ou 307 km/h toit ouvert et de réussir un Tempo 100 en 4,3 secondes. Les rapports de transmission ont été raccourcis pour donner plus de dynamisme encore au taureau. Et pour réussir plus facilement ses marches arrière, le client peut opter pour une caméra de recul.
© Olivier Duquesne
Source : Lamborghini