Deux enquêtes distinctes ont été menées suite au dramatique accident de la route qui a coûté la vie à l'acteur américain Paul Walker, fin 2013 dans la banlieue de Los Angeles. L'une par les ingénieurs de Porsche, l'autre par les autorités de la mégapole californienne. Il en ressort que l'accident a été causé par une conduite dangereuse, et non par une défaillance mécanique. La police a ainsi conclu que, en se basant sur les traces de freinage, la Porsche Carrera GT dans laquelle se trouvait Walker était lancée à plus de 130 km/h, là où les limitations de vitesse recommandaient de ne pas dépasser les 70 km/h… Reprendre le contrôle d'un bolide qui dérape à cette vitesse, est très difficile, même pour un pilote chevronné.
Du côté de chez Porsche, les ingénieurs ont conclu que le véhicule ne présentait aucune défaillance technique, et ce que ce soit au niveau des freins, de l'accélérateur, de l'alimentation, de la direction ou encore des suspensions. Par contre, le système d'échappement avait été modifié par une tierce partie, mais surtout que les pneumatiques de cette supercar, provenaient de la monte d'origine, soit des pneus qui affichaient plus de neuf années au compteur ! A cet âge, et l'usure mise à part, les pneus peuvent être plus secs et du coup offrir une adhérence moins optimale. Ce qui, sur un véhicule aussi puissant qu'une Carrera GT, lancée à vive allure, peut se révéler fatal...