Avec son air pétillant, la C1 se cale à la perfection entre la sérieuse 108 et la délurée Aygo. A l’instar de ces dernières, elle propose diverses variantes : 3 ou 5 portes et, si le besoin en air est vital, avec grand toit ouvrant. La personnalisation, sujet à la mode, a également envahi la personnalité de la C1, avec notamment la possibilité d’opter pour des coloris biton, avec toit (souple ou non) contrasté.
Mini
Avec moins de 3,47 mètres d’un pare-chocs à l’autre, la C1 est formidablement petite ! A ses côtés, les Hyundai i10 et Renault Twingo semblent appartenir à des catégories supérieures… Le revers de la médaille, il nous saute à la figure dès que l’on ouvre le coffre : préférez les courses de la semaine aux courses du mois… Dans l’habitacle, la C1 fait ce qu’elle peut pour grappiller des centimètres partout où c’est possible, mais les passagers arrière manqueront de place s’ils dépassent 1,75 mètre… Après tout, une citadine n’est pas taillée pour le transport de troupe !
Une connectivité à la pointe, mais épouvantable !
Au volant, on découvre une fraîcheur bienvenue : des couleurs pétillantes, un sympathique combiné d’instruments rond et un écran tactile au centre. La position de conduite est bonne et ne souffre pas trop du volant non réglable en profondeur… Pour les critiques, voyez le système multimédia. Comme nombre de citadines aujourd’hui, la C1 s’en remet à un système baptisé « Mirror Screen », dont le but est de dupliquer et de contrôler votre smartphone via l’écran central. Inutile donc d’opter pour un coûteux système de navigation, celui de votre téléphone fait donc l’affaire et se voit reproduit sur l’écran.
A ce stade, l’idée paraît pour le moins lumineuse ! Et honnêtement, l’avenir est sans doute là… Le présent, c’est une autre question, car le système est la cible constante de « bugs » en tous genres, depuis l’impossibilité de connecter le téléphone jusqu’au guidage approximatif en passant par les pertes de connexion. Bref, il s’agit là d’un point à revoir d’urgence.
La plus vivante ?
La C1 n’est ni la plus habitable, ni la plus soignée. Si son ambiance donne le sourire, la finition se révèle assez éloignée des standards de la Hyundai i10. Mais elle a autre chose pour elle : sa joie de vivre ! Armée du 1.2 PureTech qui fait l’objet de cet essai, la petite C1 affiche des performances étonnantes, capables d’en remontrer à des montures bien plus copieuses !
Le 3 cylindres de 82 chevaux affiche une souplesse acceptable à bas régimes, puis trouve un second souffle au-dessus de 3.000 tr/min ! On ne le sent jamais lambiner, mais l’effort mécanique saute aux oreilles : il vibre et s’égosille, le bougre ! Le moteur de base, d’origine Toyota, fait preuve de plus de retenue à ce niveau.
Drôle et amusante
A l’image de son ambiance, la C1 se révèle particulièrement drôle à conduire : le comportement routier suit volontiers la fougue du petit moteur, même si les mouvements de caisse peuvent paraître assez prononcés. Légère et vive, on se régale des enchainements de virage, pris plein badin dans un barouf de trois cylindres énervé ! Le confort d’amortissement n’est pas en reste, avec une suspension tolérante.
Jusqu’à 15.000 €
Les tarifs de la C1 sont échelonnés de 9.590 € (1.0i Start) à 15.000 € (1.2i Airscape Shine). L’équipement est nettement plus complet que dans le passé, avec un limiteur de vitesse (mais pas de régulateur), une connexion bluetooth et ce système « Mirror Screen ». On regrette malgré tout l’absence d’un start & stop sur le 1.2 PureTech.
Conclusion
Si l’on fait abstraction de leurs différences de style, ces triplettes se révèlent rigoureusement identiques ! Alors, laquelle choisir ? Evidemment, il sera question de goût et de… concessionnaire, mais cette C1 a un atout fort pour elle : c’est la moins chère des trois ! Rigolote et pétillante sur la route, elle donne rapidement le sourire au conducteur. Mais que les choses soient claires : les aspects pratiques ne sont clairement pas sa priorité…