C’est en 2002 que la Volvo XC90 a vu le jour, avec pour ambition de titiller les BMW X5, Volkswagen Touareg et Mercedes-Benz ML de l’époque. Dès ses débuts, la Suédoise se distingue par un très haut niveau de sécurité (Volvo oblige…), tant vis-à-vis des passagers que des autres usagers de la route. Le succès est au rendez-vous et, rapidement, Volvo est contraint d’augmenter la production du modèle. Lancée en 2015, la génération actuelle vient de subir un second facelift (après celui de 2019), avec pour intention de “rendre le meilleur encore meilleur”. Afin de nous en assurer, nous avons passé 48 heures aux côtés du modèle sur les routes du Danemark et de la Suède.
Design Volvo XC90
Avec l’arrivée du rutilant EX90, un SUV 100% électrique à même de parcourir jusqu’à 600 km en une seule charge, la XC90 se devait d’évoluer. C’est que le modèle demeure crucial pour le constructeur suédois, avec des volumes de vente dont il ne peut se passer, d’autant que l’engouement pour des voitures à batterie s’est nettement essoufflé ces derniers mois… La carrière de ce grand SUV thermique à sept places s’est donc vue prolongée.
Sans surprise, à l’occasion de ce second facelift, la “nouvelle” XC90 en profite pour s’inspirer visuellement de son frangin 100% électrique avec une face avant sensiblement modernisée, grâce à l’arrivée de nouveaux éléments dont les phares, le pare-chocs, le capot et la calandre. Un look un poil plus contemporain mais aussi (encore) plus sobre, à mille lieues de certaines concurrentes très bling-bling, ce qui permet à ce grand SUV de rester dans l’ère du temps malgré son âge.
Expérience Volvo XC90
Volvo XC90 7 places
Le moins que l’on puisse dire lorsqu’on contemple la XC90 et qu’on pénètre dans son habitacle, c’est que la montée en gamme voulue par Volvo se poursuit bel et bien. Le conducteur et ses passagers ont en effet droit à un intérieur où luxe et simplicité se combinent subtilement, fidèle aux grands principes de la décoration d’intérieur scandinave. Revêtements texturés aux tons naturels, matériaux recyclés premium ou issus de sources durables, tout contribue à ce que l’on se sente bien au cœur de ce chaleureux salon suédois. Un salon qui peut toujours accueillir 7 personnes.
S’ajoute à cela une sellerie au confort d’assise exceptionnel, tendue de cuir nappa, de Nordico biosourcé (un textile qui a l’apparence du cuir, créé à partir de matériaux recyclés) ou encore de tissus à chevrons, en fonction du niveau d’équipement retenu. L’amortissement piloté est offert de série sur le modèle tandis qu’en option, il est possible d’opter pour une suspension pneumatique qui peut s’abaisser de 20 mm (ou se relever de 40 mm) pour faciliter l’accès à bord, améliorer l’aérodynamique à grande vitesse ou encore circuler sur des terrains accidentés. Si le confort est d’ores et déjà de bon aloi avec l’amortissement piloté qui équipait notre XC90 B5 d’essai, nous avons pu constater que celui-ci gagne encore en agrément lorsque le modèle embarque la suspension pneumatique. Présente sur notre XC90 T8 d’essai, cette option a également tendance à réduire quelque peu les bruits de roulement générés par les immenses roues de 22" qui équipaient le modèle.
Plus sûre que jamais
En bonne Volvo, la XC90 jouit d’un niveau de sécurité qui la place parmi les références du marché. Elle est notamment équipée d’une cage de sécurité avancée ainsi que d’une suite complète de systèmes de sécurité active qui contribuent à assurer la sécurité des occupants ainsi que celle des autres usagers de la route. Parmi ces nombreuses fonctionnalités, on peut citer le tandem radar et caméra avant, qui est capable de détecter si le véhicule dévie de sa trajectoire et empiète sur la voie opposée et de ramener en toute sécurité celui-ci afin d’éviter tout risque de collision. Ce même système peut solliciter la direction et les freins pour éviter d’entrer en collision avec d’autres véhicules, piétons ou animaux.
Le modèle hérite également d’un système d’infodivertissement à la page, identique à celui qu’on retrouve au sein de l’EX90 et de l’EX30. Sur la XC90, cette nouvelle interface profite d’un écran central “flottant” de 11,2", logé entre deux ouïes de ventilation qui, elles, n’ont pas été déplacées ou modifiées. Le nouvel écran empiète du coup légèrement sur celles-ci… Loin des énormes écrans horizontaux que l’on retrouve au sein de l’habitacle de bon nombre de concurrentes, celui retenu par Volvo, nettement plus menu, permet tout de même de naviguer facilement parmi les applications proposées avec, bonne nouvelle, moins de clics qu’auparavant. La version hybride plug-in (T8) reçoit en outre un système proposant différents modes de conduite via l’écran, permettant de tirer le meilleur parti de la motorisation électrique embarquée.