1. McLaren clairement l’écurie la plus rapide
Nous nous en doutions un peu lors des courses précédentes, mais maintenant c'est une évidence : pour la première fois depuis 2022, Red Bull n'est plus l’écurie la plus rapide. C’est désormais McLaren qui possède la voiture la plus rapide, Norris étant le nouveau grand favori. Parti en pole, le Britannique a dû céder sa place à Max Verstappen (encore lui !) après le premier virage, mais il a rapidement repris la tête et pour ne plus la lâcher. A la fin de la course, Norris disposait de près de 23 secondes d'avance sur Verstappen. En outre, il avait également réalisé le meilleur tour en course, ce qui nous laisse penser qu’il en avait encore sous le pied ! Parviendra-t-il à garder son sang-froid pour se battre pour le championnat ?
2. Une course sans incident après des séances d'essais difficiles
A Zandvoort comme chez nous, la météo était très changeante, avec un vent soufflant assez fort. Des conditions météorologiques difficiles pour garder le contrôle d'une F1 sur un circuit étroit, ce qui explique quelques sorties de piste vendredi (Hülkenberg) et samedi (Sargeant). Alex Albon a même été disqualifié des essais qualificatifs pour fond plat illégal. Pour Williams, c’était un week-end à oublier ! La course de dimanche, en revanche, a été parfaite : pas de pluie, pas d'accident et pas un seul drapeau jaune, ce qui est exceptionnel pour Zandvoort !
3. Ferrari plus rapide que prévu
Malgré une séance de qualification assez moyenne (P6 pour Leclerc et P11 pour Sainz avant la disqualification d'Albon), les deux Ferrari se sont montrées nettement plus rapides en course. Leclerc a réussi à contenir Piastri : il faut dire que la McLaren semblant nettement moins rapide avec une voiture devant ! Le Monégasque a ainsi décroché un podium aux Pays-Bas. Carlos Sainz, quant à lui, s’est hissé à la 5e place, devant Perez et les deux Mercedes. C'est une situation inverse à celle à laquelle la Scuderia nous a habitués : généralement, les voitures rouges sont rapides en qualifications, mais déçoivent en course. Voilà qui est de bon augure pour la suite de la saison et notamment pour le championnat des constructeurs !
4. Le titre en chiffres
Parlons du championnat : avec sa victoire et son meilleur tour à Zandvoort, Lando Norris n'est plus qu'à 70 points de Verstappen, à neuf courses de la fin. Chez les constructeurs, l'écart entre Red Bull et McLaren est même ramené à 30 points ! Ferrari reste également proche, à 64 points de Red Bull. Relativisons toutefois : si Norris gagne toutes les courses, y compris les sprints, et que Verstappen est second à chaque fois, le Britannique devra également réaliser le meilleur tour en course pour devenir champion ! De quoi le faire regretter d'avoir laissé gagner son coéquipier Piastri en Hongrie ?
5. Valse des baquets pour 2025 : ça se dessine !
Juste avant le début de la pause estivale, quelques contrats pour la saison 2025 furent signés : Carlos Sainz, qui quitte Ferrari avec l'arrivée de Lewis Hamilton, a signé chez Williams. Bien que l'équipe ne soit que 9ème au championnat cette année, il y aurait de bons présages pour l'avenir sous l’impulsion de James Vowles. Alpine, qui voulait également faire signer Sainz, a finalement promu le pilote junior Jack Doohan qui débutera aux côtés de Pierre Gasly l'année prochaine. Trois équipes restent officiellement en lice : Mercedes (qui vise Andrea 'Kimi' Antonelli, 18 ans), RB (qui, comme toujours, reste floue sur ses pilotes) et Sauber (où Bottas espère rester pour quelques saisons encore).