30 ans !

Tout a commencé en 1984, alors que Ferrari voulait se diversifier en lançant un projet répondant aux normes « Groupe B » de la FIA. Le but ? Construire un monstre pour la course déclinable en mythe pour la route. Et tant qu’à faire, histoire de sanctifier la chose, Ferrari a ressorti une appellation bénie du placard : GTO ! Ainsi est née la 288 GTO.

Des performances sidérantes

Tout allait pour le mieux : la règlementation exigeait la production de 200 exemplaires. Ceux-ci n’eurent aucun mal à trouver preneur, à un point que Ferrari se résolut à en produire 72 supplémentaires, pour répondre à la très grosse demande. La voiture en elle-même avançait des performances hors du commun : légère (1,2 tonne) et animée par un V8 biturbo de 400 chevaux, elle était capable d’avaler le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et de dépasser la barre magique des 300 km/h !

Hélas…

La version de compétition était presque prête ! Mais en 1986, la FISA décida d’arrêter le Groupe B. Les accidents mortels s’enchainaient, trainant derrière eux une sombre réputation à cette division. Les voitures de course furent rangées au musée… Ou presque ! Car Ferrari se servit de ces prototypes pour développer la magistrale F40 ! Mais ceci est une autre histoire…