Après la berline Karma qui aura fait couler beaucoup d’encre, la Surf détonne par son look de break surbaissé. Animée par la fée Electricité, elle entend prouver que raison et sportivité ne sont pas des termes contradictoires.

Avec un soupçon de fonctionnalité…

C’est sûr, si l’appel de la vague se fait ressentir, voilà une manière élégante et très branchée d’arriver sur les lieux ! La Fisker Surf est une variante break de la Karma. Mais quel vilain mot, « break » ! Car cet engin fait surtout valoir sa silhouette surbaissée et ses courbes musclées.

Electrique ou hybride ?

Telle sera toujours la question… Toujours est-il que cet engin ne voit ses roues animées que par deux moteurs électriques. Ces derniers sont alimentés par des batteries au Lithium-Ion-Phosphate. Une fois ces dernières à cours de jus, c’est un moteur thermique qui vient les recharger. Mais ce dernier a pour seul but de servir de générateur et ne viendra donc jamais, directement entraîner les roues ! L’avantage du système ? Une autonomie enfin confortable…

Deux modes de conduite sont prévus : Sport et Stealth.

Dans le premier cas, ça dégomme : 1.330 Nm, pour un 0 à 100 km/h en 6 secondes environ et une vitesse de pointe limitée à 200 km/h !

Dans le second cas, le but est de consommer le minimum. Les moteurs sont bridés et le 0 à 100 km/h demande deux secondes de plus pour une vitesse de pointe de 153 km/h. En revanche, question performances environnementales, ce mode fait carton plein, avec une autonomie sur le seul mode électrique annoncée à 80 km !

Le générateur de 265 ch (un moteur turbo essence à injection directe) étend l’autonomie jusqu’à 485 km.