1. Leclerc enflamme l'Italie
S'il y a deux courses que Charles Leclerc veut absolument remporter, ce sont les grands prix de Monaco et de Monza. Et après une audacieuse stratégie à un seul arrêt (d’autant que Ferrari a appelé Leclerc aux stands plus tôt que prévu), le Monégasque a franchi la ligne en premier, encouragé par les acclamations des dizaines de milliers de tifosi italiens le long de la piste. « Les émotions sont exactement les mêmes qu'il y a cinq ans », a déclaré Leclerc après la course. Il y a de fortes chances que d’ici quelques années, Charles Leclerc pense avec nostalgie à sa saison 2024, même si le titre risque de lui échapper cette année encore.
2. McLaren doit établir des règles claires
L'un des prétendants au titre est Lando Norris, qui a une fois de plus terminé devant Verstappen et a donc réduit l'écart à 62 points, à 8 grands prix de la fin du championnat. Mais l'écart aurait pu être bien plus réduit s'il n'avait pas perdu la tête de la course dès le premier tour, au profit de son coéquipier chez McLaren, Piastri, ainsi que de Leclerc ! Certes, Piastri était plus rapide que Norris et aurait mérité la victoire s’il avait bénéficié d’une meilleure stratégie, mais McLaren doit établir des règles claires plutôt que les vagues «Papaye rules » qui sont rappelées à Norris par radio, à chaque fois que ce dernier manifeste une certaine frustration. McLaren dispose clairement de la voiture la plus rapide et doit donc faire preuve d’intelligence pour arracher le titre à Red Bull.
3. « Red Bull doit complètement changer la voiture »
Ce ne sont pas nos mots, mais ceux de Max Verstappen qui a cette fois encore, manqué de vitesse pour se battre au sommet à Monza. De plus, il a été ralenti par un problème de moteur, un élément crucial sur un circuit à haute vitesse comme Monza. Après la course, Verstappen a exprimé sa frustration sans filtre aux médias néerlandais présents : « Rien ne fonctionnait. La voiture était très récalcitrante. Je n'ai pas du tout aimé la stratégie non plus. L'arrêt au stand était, bien sûr, complètement merdique. Et pendant la majeure partie de la course, nous avons dû rouler avec moins de puissance parce que nous avions un problème. En fait, rien n'a été ! » Le Néerlandais a annoncé à son équipe que si la voiture n'est pas examinée en profondeur, elle risque de connaître une fin de saison douloureuse.
4. Magnussen suspendu !
C’est une première depuis l'introduction de la règle : un pilote est suspendu pour sa prochaine course en raison du nombre de points de pénalité accumulés ! Il s'agit bien sûr de Kevin Magnussen, qui a certes réalisé une belle performance à Monza avec une 10ème place et donc un point, mais qui a aussi fait sortir Gasly de la piste après un dépassement raté dans la deuxième chicane. Les commissaires lui ont infligé 10 secondes de pénalité et deux points de pénalité sur sa licence, ce qui porte son total à 12 points et l'oblige donc à renoncer à la prochaine course à Bakou. Il sera vraisemblablement remplacé par Ollie Bearman, qui débutera chez Haas l'année prochaine.
5. Du sang neuf avec Colapinto et Antonelli
En parlant de débutants, nous avons vu un nouveau nom sur la grille de départ à Monza : en effet, Williams a mis fin au contrat de Sargeant qui était bien trop inconstant (il s’était d’ailleurs sorti aux Pays-Bas) et l’a remplacé, avec effet immédiat, par Franco Colapinto, un pilote junior de l'équipe, qui avait jusqu'à présent évolué en F2. Une décision pour le moins étrange, étant donné que l'équipe sera composée de Sainz et Albon en 2025 et 2026. Mercedes, de son côté, a choisi Andrea 'Kimi' Antonelli, 18 ans, pour succéder à Lewis Hamilton, malgré des débuts chaotiques en FP1 à Monza, où le jeune Italien s'est montré un peu trop ambitieux, sortant du virage lors de son deuxième tour rapide et tapant violemment. Espérons pour Toto Wolff et pour l’équipe de manière globale, que son enthousiasme sera un peu calmé l'année prochaine...