PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

1. Verstappen établit un record

C’était déjà annoncé dans notre résumé du GP de Belgique, qui s’est tenu juste avant la pause estivale : Max Verstappen et Red Bull sont dans une forme olympique. Si Pérez a une nouvelle fois un peu déçu, avec une séance de qualification décevante et une arrivée en dehors du podium, le Néerlandais a réussi à garder son sang-froid et à survivre à cette course chaotique sans aucune ombre au tableau. Il remporte ainsi sa neuvième victoire d’affilée, un record qu'il partage avec Sebastian Vettel, qui était dans une forme similaire avec Red Bull il y a exactement dix ans. Par ailleurs, l'équipe remporte ainsi 14 victoires consécutives, ce qui n'était jamais arrivé dans l'histoire du sport.

2. La pluie a fait grimper le suspense !

Non, la pluie n'est pas forcément une bénédiction en Formule 1 : rappelez-vous du catastrophique Grand Prix de Spa de 2021… Toutefois, dans ce cas, les caprices de la météo ont ajouté une bonne dose de suspense au début et à la fin de la course. Les averses ont été suffisamment courtes pour perturber les stratégies des équipes, rendant le classement totalement imprévisible. Qui aurait pu prédire que Fernando Alonso terminerait deuxième, devant… Pierre Gasly qui avait pourtant écopé de 5 secondes de pénalité ? Quant à McLaren et Lewis Hamilton qui étaient loin derrière après le premier relais sous la pluie, ils ont finalement réussi à terminer dans les points.

3. Logan Sargeant en difficulté sous la pluie

Il n'est jamais facile pour un pilote novice de monter dans une voiture médiocre aux côtés d'un coéquipier expérimenté et en pleine forme… Voilà comment expliquer la différence de rythme entre Alex Albon et Logan Sargeant chez Williams. En effet, le débutant américain a vécu un week-end de course cauchemardesque, avec un accident lors des qualifications juste après avoir intégré le top 10 pour la première fois, avant de finir dans le mur pendant la course (même si ce deuxième accident aurait été causé par un problème hydraulique). Lorsqu’il était sur la piste, le constat n’était guère plus glorieux, Logan trainant en queue de peloton… Des conditions qui semblaient épouvantables pour le jeune pilote.

4. Alex Albon et Williams en pleine ascension

Pendant ce temps, à bord de l’autre voiture de l’équipe, le bilan est nettement plus positif. Alex Albon a réussi à qualifier sa Williams en quatrième position et a finalement terminé huitième de la course, engrangeant une nouvelle fois de précieux points. Pour Williams, c’est une véritable résurrection par rapport à ces dernières années ! En effet, l'équipe britannique dispose enfin d'un budget suffisant pour se développer correctement. En outre, avec James Vowles, elle se voit enfin dotée d'un leader compétent qui, en tant qu'ancien responsable de la stratégie chez Mercedes, sait aussi comment les choses doivent se passer dans une équipe de premier plan. Albon a indiqué que, vu ses dernières prestations, il voudrait profiter d’une voiture capable de lui apporter une première victoire. Au vu des derniers progrès enregistrés par Williams, cette dernière pourrait bien lui offrir cette voiture dans les années à venir !

5. La pagaille chez Ferrari

Autre équipe, autre ambiance : pour Charles Leclerc et Ferrari, le résultat fut nettement moins glorieux… Tout a commencé avec la pluie en début de course : Ferrari n'avait alors pas de pneus pluie prêts lorsque Leclerc a voulu s’arrêter au stand ! Une erreur que le talentueux Monégasque aurait pu combler s'il n'avait pas endommagé son aileron avant, puis son plancher en passant dans le bac à graviers. Les dégâts étaient tels que même Liam Lawson (en intérim et remplaçant Daniel Ricciardo) au volant d’une AlphaTauri bien plus lente, a même pu dépasser la Ferrari ! Leclerc a fini par abandonner peu de temps après : encore un Grand Prix sans point à la clé et un arrière-goût amer pour Leclerc. Le pilote veut désespérément à nouveau gagner avec et pour la Scuderia, mais ce rêve semble de plus en plus s’éloigner…