François Piette

21 JUN 2007

Jean‑Jo favori en Super1600 ?

Naturellement bien moins représentée que l'an dernier et les saisons passées, la catégorie Super1600 n'en demeurera pas moins intéressante à Ypres avec un duel annoncé entre Urmo Aava, qui fait figure de nouvelle référence en Junior WRC, et Simon Jean-Joseph. Cette bataille, ce sera aussi celle de Suzuki face à Citroën. Avec en arbitre toutefois la Renault Clio de Jan de Winkel. Alors que l'Estonien en sera à sa deuxième participation à Ypres, Simon retrouvera les spéciales du Westhoek pour la troisième fois. Belge, Yves Matton, le Responsable Compétition Client de Citroën Sport, est bien placé pour évoquer cette course : « Encore plus que les autres manches européennes, elle possède des caractéristiques uniques. Entre chaque carrefour, les spéciales sont extrêmement rapides. L'étroitesse de la chaussée et la présence de fossés aussi profonds qu'accueillants, font qu'il est facile de s'y faire piéger. Les incessants changements d’adhérence sont également l'un des paramètres à maîtriser pour réussir à Ypres. Cela devient primordial en cas de pluie. L'expérience compte énormément et les pilotes ayant obtenu un bon résultat dès leur premier essai sont rares. Ce n'est qu'après quelques éditions que l'on parvient à bien lire les difficultés de ce parcours. » « Simon Jean-Joseph compte deux participations à Ypres » poursuit Yves Matton. « Il pourra s'appuyer sur cet acquis, sur son talent et sur la compétitivité de la Citroën C2 Super 1600 sur l'asphalte pour essayer de s'approcher du top cinq. Dans les croisements, il sera impératif de disposer d'une voiture bien réglée pour ne pas concéder trop de temps. Même si une fois de plus cela ne sera pas évident face aux voitures à quatre roues motrices, il y aussi une bonne opération à réaliser dans le cadre de l'ERC contre des concurrents un peu moins aguerris sur ce type de terrain. » « Le rythme sur ce rallye est intense » s'enthousiasme Simon Jean-Joseph. « On ne s'arrête jamais avec presque 200 km de chrono le samedi. C'est une épreuve très difficile, pour spécialistes. Il n'est pas simple de savoir s'il va y avoir beaucoup, un peu ou pas de ‘grip’ du tout ! Et s'il pleut, cela devient carrément cauchemardesque. Les locaux savent parfaitement comment négocier les cordes profondes où on doit plonger pour rester dans la trajectoire tout en essayant d'éviter les crevaisons. Avec notre Citroën C2 Super 1600, au volant de laquelle mon feeling s'améliore, nous allons une fois de plus faire face à une rude concurrence de voitures à transmission intégrale. Nous avons une belle carte à jouer et allons tout faire pour tenter d'écrire une "belle histoire" lors de ce déplacement à Ypres. »
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