Euh… Ce Jeep Grand Cherokee SRT8 n’est certainement pas l’engin le plus politiquement correct actuellement disponible. Un gros SUV, aux dimensions bien copieuses et animé par un V8 américain, dantesque comme on peut l’imaginer, n’est certes pas une monture indiquée pour revendiquer un côté écolo… Et pourtant…
Explicite, le gaillard !
Taillé dans le roc, ce Grand Cherokee n’a pas le physique délicat d’une ballerine ! Au programme, de sauvages extensions d’air dans le capot avant, un museau aussi agressif qu’un lion enragé et une poupe aux sorties d’échappement dont le diamètre avoisine celui d’un pipeline soviétique… Musclé, on a dit !
Costaud !
Et ce physique d’athlète, ce n’est pas que de la poudre aux yeux : tâtez les biscotos et vous constaterez qu’ils ne sont pas remplis qu’avec de la grenadine ! Le V8 qui barbote sous le capot affiche la plantureuse cylindrée de 6,4 litres ! Costaud ! Et de puissance, il en est forcément question : 470 chevaux et 630 Nm…
Une flèche !
En dépit de sa stature d’ours mal dégrossi, ce Grand Cherokee explose les chronos : 255 km/h et 4,8 secondes pour le 0 à 100 km/h ! Heureusement, le conducteur peut compter sur un système de freinage étudié en collaboration avec Brembo : de 100 à 0 km/h en 35 mètres !
Ecolo ?
On a certes connu des engins plus frugaux que ce Grand Cherokee SRT8, mais ce dernier fait tout de même le maximum pour garantir un appétit minimum. Comprenez qu’il n’alimente que 4 des 8 cylindres si la demande en puissance se fait mesurée. Jeep annonce d’ailleurs une autonomie supérieure à 700 km…
5 modes
Bien entendu, le châssis a lui aussi été recalibré et la suspension adaptative propose cinq modes : Auto (qui porte bien son nom et adapte automatiquement le compromis en fonction des conditions), Sport, Tow (pour tracter plus aisément), Track (pour un usage « heavy metal » sur circuit) et Snow (neige).
Doté d’un différentiel autobloquant électronique, le Grand Cherokee est en outre, capable d’envoyer toute la sauce sur une seule des roues arrière en cas de patinage.