Au salon de Londres, Land Rover a clairement prouvé qu’un SUV pouvait également se montrer particulièrement sobre et propre. La preuve vient avec ces prototypes de Freelander fonctionnant avec une technologie hybride utilisant un moteur électrique et un moteur diesel. Sous le capot, on trouve donc un 2 litres turbo diesel hybride capable de rouler au biodiesel. Ce moteur serait capable de réduire la consommation jusqu’à 30 % en milieu urbain.

ERAD, kesako ?

Pour arriver à ces objectifs, Land Rover compte beaucoup sur la commande électrique intégrée de l’essieu arrière (appelée ERAD pour Electronic Rear Axle Drive, dans le jargon du constructeur britannique), qui permet à la voiture d’utiliser l’énergie électrique à vitesse réduite et en même temps de maintenir les aptitudes en tout-terrain. La technologie hybride assurerait donc la transmission du couple vers les quatre roues. En tout-terrain, l’ERAD augmente le couple disponible si nécessaire, alors que la majorité du couple est gérée électroniquement. Le moteur électrique vient en aide au groupe mécanique jusqu’à ce que le moteur thermique ait atteint son régime de fonctionnement optimal. Tout bénéfice donc, pour la consommation et les émissions. De plus, le moteur est équipé d’un démarreur-générateur qui coupe le moteur à l’arrêt.

Le futur

Toutes ces technologies arriveront progressivement sous le capot des Land Rover de demain. Le Freelander diesel en boîte manuelle profite d’ores et déjà d’un système Start & Stop pour diminuer ses consommations et émissions. Mais Land Rover annonce également que la flexibilité de ce système permet une installation aisée sous le capot de bien des modèles de la marque. Les traditionnelles capacités de franchissement des Land Rover bénéficient même de cette technique qui garantit une adhérence encore accrue !