François Piette

14 MAR 2014

Le Belge retourne au moteur essence !

Le diesel est en perte de vitesse en Belgique ! Après avoir connu une constante progression dans les ventes pendant des décennies, 2013 a vu une forte de baisse de cette motorisation. Ce sont les voitures à essence qui en profitent !

En 2010, le marché des voitures neuves comptait un rapport diesel/essence de 76/24. Trois ans plus tard, ce même rapport a chuté à 65/35 ! La « diéselisation » à outrance semble donc ralentir, même si le parc automobile belge reste toujours majoritairement « mazouté » : sur un total de près de 5,5 millions de voitures, on compte 3,4 millions de voitures diesel contre 2 millions de voitures à essence.

Le flop de l’électrique

Du côté des motorisations et carburants alternatifs, l’ambiance n’est pas franchement folichonne. Les voitures hybrides, électriques ou carburant au CNG et LPG ne constituent que 1,1 % du parc automobile belge en 2013. La Belgique accuse toujours une solide guerre de retard sur ses camarades européens, avec une infrastructure lacunaire pour les véhicules électriques et au gaz naturel.

Le parc vieillit

L’âge moyen des voitures continue également de vieillir. A ce sujet, la Febiac explique : « D’une part, les voitures sont de plus en plus fiables et d’autre part, la fiscalité actuelle incite peu les détenteurs de vieilles voitures polluantes à les remplacer par des voitures plus récentes et plus respectueuses de l’environnement. »

Une nouvelle fiscalité ?

La Febiac préconise un bouleversement complet de la fiscalité automobile : « afin d’encourager le remplacement des véhicules les plus âgés, il s’avère plus que jamais nécessaire de « verduriser » la taxe de circulation annuelle remplaçant le critère CV fiscaux (basé sur la cylindrée) obsolète par les critères environnementaux du CO2 et des normes Euro. »

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