Tout comme le reste de la gamme, la 4e génération de Skoda Octavia RS s'est récemment refait une beauté. L'occasion pour la familiale tchèque de se concentrer davantage sur son côté sportif, sans pour autant négliger ses aspects pratiques. Pour ce faire, elle s'est notamment débarrassée de ses motorisations diesel et hybride rechargeable pour se concentrer exclusivement sur son moteur turbo essence.
Design
Subtilement plus sportive que les autres Skoda Octavia
Récemment restylée, la Skoda Octavia RS n'affiche qu'un style légèrement retravaillé. Son petit coup de blush se remarque tout de même davantage à l'avant où la Tchèque profite des nouveaux pare-chocs, d'une nouvelle calandre ainsi que de feux LED matriciels à la signature lumineuse redessinée. Sa poupe se contente en revanche d'optiques arrière retravaillées. La Tchèque profite également de teintes de carrosserie et de jantes spécifiques. Comme par le passé, la Skoda Octavia RS se distingue de ses camarades par un style incontestablement plus sportif, mais sans en faire trop. Elle n'est que subtilement plus dynamique.
Octavia RS Combi, au choix
Toujours disponible en berline et en break, la variante RS voit également son châssis abaissé de 15 mm par rapport aux autres Octavia. La plus sportive de la famille mesure 4,698 m de long pour 1,829 m de large et 1,455 m de haut. Des dimensions d'ailleurs identiques, que l'on opte pour sa carrosserie berline à 5 portes ou break Combi.
À l'intérieur, les évolutions sont pour le moins minimes puisqu'on retrouve les mêmes sièges ainsi que la planche de bord qu'auparavant. En termes d'assemblage et de matériaux, rien n'a évolué non plus, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Car s'il n'y a rien à redire sur la partie haute de la planche de bord, on retrouve toujours du plastique dur et bas de gamme dans le bas de l'habitacle. Dommage… Heureusement, l'ensemble est toujours bien assemblé.
Expérience
Du mieux, mais encore quelques progrès digitaux à faire…
La Skoda Octavia RS profite de série d'un grand écran central de 13 pouces. Ce dernier bénéficie également de la dernière génération du système d'infodivertissement de la marque. Bien que réactif et mieux organisé qu'auparavant, ce dernier réclame malheureusement toujours un temps d'adaptation. Dans certains cas, heureusement rares, de nombreux « clics » sont nécessaires avant d'arriver à faire ce que l'on souhaite, pour autant que l'on y parvienne. Lorsqu'il faut faire une opération inhabituelle, on peut en effet se perdre dans les menus et sous-menus du système. Quelques boutons sont également petits, ce qui est loin d'être pratique lorsqu'on conduit. Heureusement, il est possible de se connecter à Android Auto et Apple CarPlay sans fil. Il reste cependant encore un bémol : puisque la planche de bord n'a pas changé, la barre tactile permettant de régler le volume est toujours aussi mal placée. Dommage… Tout cela étant dit, si l'écran central est loin d'être parfait, il reste tout à fait utilisable. Il est, en outre, associé à un combiné d'instruments digital de 10 pouces, on ne peut plus personnalisable et agréable à utiliser.
De l’espace à revendre
Break et berline sportives tchèques reposent sur le même empattement de 2,681 m dont les bénéfices sont multiples. Le premier étant que l'espace aux places arrière est plus que généreux. Cinq adultes peuvent sans le moindre problème grimper à bord, même si celui assis au centre de la banquette arrière devra un peu serrer les épaules. Le second avantage de l'empattement de l'Octavia RS est davantage dynamique, mais nous y reviendrons plus tard. En bonne voiture familiale, la Tchèque ne manque pas de coffre non plus. La berline profite d'un volume de chargement évoluant de 600 à 1.555 l auquel on accède via un gigantesque et très pratique hayon. Le break Combi peut quant à lui engloutir de 640 à 1.700 l de bagages.