Les dirigeants du Championnat du monde de Formule 1 ont donc annoncé cette semaine que les "grid girls", ces hôtesses qui accompagnent les pilotes sur la piste avant le départ, allaient passer à trappe. Ils estiment en effet que "la coutume est clairement en contradiction avec les normes sociétales modernes". Une décision débattue auprès des amateurs de sports mécaniques mais qui a également provoqué d'importants remous au sein même de la profession.

En effet, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, nombreuses sont les "grid girls" qui ont tenu à s’exprimer afin de dénoncer les mouvements féministes qui seraient à l’origine de cette décision. Ces hôtesses revendiquent leur droit de défiler librement sur les grilles, une activité qui leur permet de toucher une somme rondelette le temps d’un week-end.

Au delà des mouvements féministes mis en cause par ces dames, il y a fort à parier que les nouveaux dirigeants de la F1 ont également été poussés dans le dos par certains pays récemment entrés dans la compétition. L’émirat d’Abou Dabi et le royaume de Bahreïn sont en effet dominés par une rigidité religieuse qui accorde bien peu de libertés aux femmes. Tout n’est donc pas à mettre sur le seul dos des féministes…