En effet, aux États-Unis, le nombre de morts sur la route baisse depuis 1990 chez les plus instruits, mais augmente petit à petit chez les plus de 25 ans sans diplôme. En 1995, la mortalité routière était 2,5 fois plus élevée pour les personnes au plus faible capital scolaire par rapport aux plus diplômées. En 2010, vous avez à présent quatre fois plus de « (mal)chance » d’avoir un accident mortel si vous n’avez pas fait d’études supérieures.
Loin d’insinuer que l’école ferait des étudiants de meilleurs pilotes, l’article s’appuie sur des conclusions factuelles : « De façon générale, les moins éduqués possèdent des voitures plus âgées et moins fiables aux crash tests. Ceux qui ont moins d'éducation sont également susceptibles de gagner moins et de ne pas avoir d’options de sécurité facultatives, telles que des airbags latéraux, des avertissements automatiques ou des caméras de recul. » Les résidents des villes les plus pauvres manqueraient également de passages pour piétons, de panneaux de signalisation et de ralentisseurs, la faute à un intérêt moindre des pouvoirs publics locaux.