Christophe Deborsu est un véritable Belge : journaliste de la chaîne francophone RTBF, il a pris l’an dernier un congé sans solde afin de travailler pour la maison de production télévisuelle flamande Woestijnvis. Aujourd’hui, il roule à bord d’une Golf VI âgée de trois ans. Mais avant cela, Christophe a longtemps été fidèle à Renault.
« Grâce à moi, la Wallonie a soutenu un garage flamand », sourit Christophe Deborsu. « En effet, j’ai acheté ma Volkswagen Golf VI dans une concession de Tirlemont. Étant domicilié en Wallonie, j’ai pu profiter de la prime écologique régionale wallonne. J’habite à Eghezée et le garage le plus proche de chez moi, situé à Perwez, ne pouvait pas me livrer assez rapidement certaines options que je désirais, comme le GPS, par exemple. Je me suis donc tourné vers la Flandre. Les garages flamands ont une très bonne réputation en Wallonie, en particulier pour la qualité de leur service. J’ai opté pour la Golf BlueMotion car c’est une voiture très économique, ce qui est un critère important pour moi ».
Une Renault salvatrice
« J’ai longtemps été fidèle à la marque Renault. Un des modèles de la marque m’a d’ailleurs sauvé la vie. C’était le 14 février 2005. Je n’oublierai jamais ce jour. Je travaillais à l’époque pour la radio, à Mons. Comme j’assurais les nouvelles du matin, j’ai dû partir de chez moi en pleine nuit, à 2h30. Certes, je roulais trop vite. Mais il y avait des circonstances atténuantes : je devais parcourir une longue distance et, à cette heure-là, il n’y a personne sur l’autoroute. Malheureusement, je suis passé sur une plaque de verglas. J’ai dérapé et j’ai quitté la route. Heureusement, je n’ai pas été blessé, grâce à la solidité de la Renault. Convaincu de la robustesse des voitures de la marque, j’ai directement racheté une Renault. Mais le moteur m’a lâché après à peine quatre ans. J’ai donc décidé de ne plus acheter de voitures françaises ».
Un problème psychologique
« Après cette casse moteur, j’ai opté pour la qualité allemande. Mais j’ai toujours eu un problème psychologique par rapport à la marque Volkswagen, en raison des liens historiques avec Adolf Hitler. Bien sûr, cette association remonte à 1945 et n’est plus d’actualité, mais je ne parvenais pas à l’oublier. Peut-être parce que mon grand-père a toujours critiqué la marque. Mon frère, lui, n’a pas ce problème psychologique : il roule en Volkswagen depuis très longtemps. Le fait qu’il soit enchanté de la marque a fini par me convaincre.
Du cuir
« Aujourd’hui, j’aime les voitures sérieuses et bien équipées. Mais le seul véritable luxe que je m’offre, c’est la sellerie en cuir. J’en suis très friand. Une de mes amies, que je connais depuis 30 ans, m’a dit que cette Golf VI ne me convenait pas car c’est la voiture classique et anonyme par excellence. Mais l’esthétique n’est pas un élément déterminant pour moi. Avant, la moindre rayure me rendait malade, alors qu’elle se formait dès le premier mois, vu ma grande distraction… Maintenant, la première griffe a plutôt un effet libérateur. Une fois que l’on a déjà fait un coup dans la carrosserie, on commence à relativiser. Car finalement, qu’est-ce que la beauté d’une voiture ? Attention, j’aime toujours regarder les autos. Je suis allé récemment dans un show-room Mercedes pour voir la nouvelle Classe A. Mais si vous me demandez quelle est la voiture de mes rêves, je vous répondrais : une voiture électrique. Pourquoi pas la Renault Zoé ? Car chez moi, les considérations écologiques commencent à prendre le dessus ».