Arval, c’est une société de leasing, filiale de la banque PNB Paribas et qui gère pas moins de 24.000 véhicules. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est son point de vue sur les véhicules électriques.
Les voitures vertes dans les flottes
Le marché des flottes d’entreprise, en Belgique, c’est une très grosse part du gâteau. Autant dire que nos politiques font tout pour baisser le bilan CO2 de ces dernières, notamment via une politique de déductibilité étudiée. Autant dire que tant les PME que les multinationales se tournent de plus en plus vers les véhicules verts. Et les voitures électriques dans tout ça ?
Pas pour tout de suite
Si Arval a immatriculé la première Citroën C-Zéro du Royaume, la société insiste également sur le fait qu’à l’heure actuelle, « le coût total d’utilisation des voitures électriques […] est toujours de 20 à 40 % plus élevé à celui d’une voiture diesel traditionnelle. » Une constatation objective qui explique que « malgré l’intérêt manifesté par les entreprises, il ne faut pas s’attendre à une apparition massive des voitures électriques sur nos routes belges en 2011. » Et la société d’ajouter « qu’il est plus réaliste de penser que, d’ici 2020, 5% des nouvelles inscriptions pourraient être des véhicules électriques. »
Pour un bilan CO2 véritablement favorable, il faudrait idéalement que les compagnies motorisées par des véhicules électriques s’équipent de panneaux solaires, d’éoliennes,… pour des émissions quasi nulles « du puit à la roue ».