Si le nom Lotus résonne encore comme celui d’un constructeur de petites sportives ultra-légères pour les puristes, il faut s’y faire, la marque a maintenant pris un virage électrique depuis plusieurs années. Dernier modèle en date à faire son apparition, la Lotus Emeya partage sa plate-forme avec l’Eletre et s’attaque au segment des grandes berlines de luxe 100% électriques. Et pour être certaine de suivre le chemin du succès de l’Eletre qui a permis à Lotus de décupler ses ventes en Belgique, l’Emeya a été soignée jusque dans les moindres détails !
1. Puissance colossale
La gamme de la Lotus Emeya démarre avec un niveau de puissance déjà placé très haut : 612 chevaux pour 710 Nm de couple, à l’image de l’Emeya S essayée. La grande berline adopte un double moteur (un à l’avant et un à l’arrière) et une transmission intégrale qui lui permettent d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 4,1 secondes et de pointer à 250 km/h. Et si cela n’est pas suffisant, l’Emeya R fait encore monter les curseurs bien plus haut avec une puissance de 918 chevaux pour un couple de 985 Nm. Des valeurs dignes d’une véritable hypercar ! Le 0 à 100 km/h ne demande alors que 2,8 secondes tandis que la vitesse maximale monte à 265 km/h. Pour atteindre ces valeurs, l’Emeya R se distingue avec sa boîte de vitesses à deux rapports, comme une certaine Porsche Taycan.
2. Aérodynamique très soignée
Dans le développement de l’Emeya, Lotus ne s’est pas contenté de tout miser sur la puissance mais a également accordé une très grande importance à l’aérodynamisme de la voiture. Le concept de porosité permet ainsi à l’air de passer autour de la voiture mais également à travers la voiture à l’image des orifices sous les ailes avant et arrière. En outre, plusieurs éléments sont actifs afin de perfectionner l’efficacité aérodynamique, l’appui aérodynamique, ou encore le refroidissement du moteur, de la batterie et des freins. Un aileron biplan déployable automatiquement ou manuellement permet ainsi de générer 215 kg d’appui alors que la calandre peut s’ouvrir de la même façon que des fleurs de Lotus. Résultat : un Cx de seulement 0,21.
3. Recharge ultra-rapide
La Lotus Emeya S promet une autonomie maximale de 500 à 610 km selon le cycle WLTP. Malgré son aérodynamisme soigné, cette valeur moyenne pour la catégorie est obtenue davantage grâce à son immense batterie de 102 kWh brut que par une efficacité énergétique exceptionnelle. L’homologation de notre modèle d’essai dont la masse dépasse les 2,5 tonnes était ainsi fixée à 20,1 kWh/100 km. Mais là où Lotus se rattrape largement, c’est grâce à une puissance de charge maximale exceptionnelle de 350 kW en DC. La courbe de charge est aussi excellente et il faut ainsi seulement 20 minutes pour passer de 10 à 80% de batterie. De quoi réduire copieusement les temps d’arrêt lors de longs trajets.
4. Finitions intérieures
Quand on veut affronter les ténors du segment du luxe sur le marché des berlines premium 100% électriques, il faut s’en donner les moyens et Lotus semble l’avoir bien compris quand on pénètre dans son habitacle. Où que l’on pose les yeux, où que l’on touche, les matériaux sélectionnés sont exceptionnels et parfaitement ajustés. L’intérieur Quartz blanc de notre modèle d’essai est ainsi composé d’un cuir vegan et d’un volant en Alcantara, tout comme le plafonnier et les montants. En option, différents choix de sellerie sont possibles avec du cuir animal ou végétal et la personnalisation va jusqu’à la couleur des ceintures de sécurité.
5. 7 écrans !
En plus d’être luxueux, cet habitacle est aussi ultra-technologique et accueille pas moins de sept écrans. Les yeux sont directement attirés par l’immense écran central OLED de 15,1 pouces très réactif mais le conducteur et le passager disposent aussi chacun d’un bandeau d’affichage de 12,6 pouces ultra lisibles. L’affichage tête haute n’est pas en reste avec une image projetée équivalant à 55 pouces. Vous n’en avez toujours pas assez ? Comptez alors encore les deux écrans associés aux caméras remplaçant les rétroviseurs classiques. Améliorant la traînée aérodynamique et l’autonomie de 6 km, ils ne sont toutefois pas très lisibles mais sont heureusement optionnels. Enfin, à l’arrière, on retrouve le septième écran d’une diagonale de 8 ou 9 pouces qui permet aux passagers arrière d’affiner les réglages audio ou de climatisation.