Le sympathique constructeur d’Hiroshima suit la tendance actuelle et se met lui aussi au SUV compact. Un poil en retard face aux autres, on vous le concède, mais avec néanmoins, un certain talent.

Un guépard bondissant

Vous retrouverez bientôt l’interview du designer du CX-5 sur votre site préféré, mais sachez d’ores et déjà que le CX-5 a été dessiné pour ressembler à un guépard prêt à bondir ! Voilà pour le côté folklorique de la chose. Dans les faits, il assure une certaine finesse de ligne et évite le syndrome « liposuccion et peau flasque » qui affecte quelques SUV compacts… Sportif, mais non agressif, il se présente sous des lignes simples et non torturées.

Dans l’habitacle, même topo, avec une ergonomie flatteuse et une présentation (trop ?) sobre, mais inspirant une certaine sportivité. Elégant, efficace, mais cela manque d’un brin de fantaisie ! Mazda affirme avoir travaillé la qualité des matériaux, le traditionnel point faible des produits de la marque.

Sûr !

Sachant que le conducteur européen est d’un naturel plutôt sportif, Mazda nous avait concocté une Mazda 6 joyeusement frétillante du popotin ! De quoi enchanter le sportif, mais le père de famille, lui, voyait plutôt dans cette vivacité un comportement assez scabreux et manquant de confort… Le tir est rectifié et la plateforme SkyActiv se veut aussi sûre que confortable. Quitte à perdre quelques plumes sur le strict point de vue de la sportivité. Le CX-5 repose sur cette plateforme.

Et histoire d’en rajouter une couche, il se dote d’un arsenal sécuritaire assez imposant : outre les habituelles béquilles électroniques, on retrouve l’avertisseur de franchissement de ligne, le freinage automatique sous 30 km/h lorsqu’un danger de collision est détecté, la gestion automatique des grands phares et le détecteur de véhicule en approche.

3 moteurs

Dans un premier temps, le CX-5 sera disponible avec un moteur essence et deux diesels. Le premier nommé se distingue par son taux de compression record de 14:1 ! Avec 165 chevaux et 210 Nm il peut entraîner les roues avant, ou les quatre. En diesel, le 2.2 l fournit 150 ou 175 chevaux et les valeurs de couple atteignent 380 ou… 420 Nm ! Ces moteurs se distinguent par leurs inhabituelles aptitudes à monter dans les tours !

Toutes ces motorisations sont disponibles avec une boîte manuelle ou automatique à 6 rapports. Et si vous vous dites qu’un 2,2 l diesel, ça va faire mal au portefeuille, et bien, détrompez-vous ! En version 150 chevaux et associé à la transmission à roues avant et à la boîte manuelle, il n’émet que 119 g/km, soit 4,5 l/100 km !