Les temps sont durs pour bon nombre de constructeurs automobiles. Le britannique McLaren n’échappe pas à cette tendance, avec une production qui a dû être interrompue en mars dernier suite à la crise sanitaire. Résultat : ses revenus ont fondu, passant de 592 millions £ (639 millions €) pour les six premiers mois de 2019 à 143 millions £ (154 millions €) pour la même période en ce début d’année. McLaren a donc été contraint de se séparer de quelque 1.200 collaborateurs (sur un effectif total de 4.000) mais aussi d’emprunter 441 millions £ (476 millions €), dont 150 (162 millions €) auprès de la Banque nationale du Bahreïn.
Cela ne sera manifestement pas suffisant puisque le
groupe britannique envisage également de se séparer d’une partie des
parts qu’il possède dans l’écurie McLaren F1 Team et surtout de vendre son
impressionnant quartier général de Woking (bureaux, centre de recherche et
usine de production), qu’il occupe depuis 2004. Une vente qui ne serait pas synonyme
de déménagement puisque grâce à une pirouette (un sale and lease back en bonne et due forme), McLaren pourra toujours occuper ses locaux
mais cette fois en tant que locataire.
Cette opération devrait lui permettre d’engranger 200 millions £ (216 millions €) et d’ainsi renflouer ses caisses. De quoi éponger une partie de ses dettes et aborder les mois qui viennent sur une base un tantinet plus saine.
Cette opération devrait lui permettre d’engranger 200 millions £ (216 millions €) et d’ainsi renflouer ses caisses. De quoi éponger une partie de ses dettes et aborder les mois qui viennent sur une base un tantinet plus saine.