Vous voilà parés pour les escapades hivernales : la transmission intégrale s’invite sur la Classe E ! Dommage, Mercedes la réserve aux motorisations les plus copieuses. Elle se voit aidée dans son effort par un contrôle de traction particulièrement sophistiqué.
V6 ou V8
Les V6 diesel et essence « 350 » peuvent tous deux être associés à cette transmission intégrale, ainsi que le V8 essence 500. Les puissances sont respectivement de 231, 272 et 388 chevaux. Curieusement, la version break de la variante la plus musclée ne peut profiter des quatre roues motrices.
4MATIC
La répartition du couple en condition idéale est de 45:55 et favorise donc légèrement les roues arrière. Toutefois, cet équilibre peut basculer jusqu’à 30:70 dans un sens ou dans l’autre.
Le côté électronique
Si la transmission intégrale apporte un indéniable avantage en terme de motricité et d’adhérence, l’électronique peut encore améliorer ce constat, notamment via l’ESP, l’ASR (antipatinage) et le système de contrôle de traction spécifique, le 4ETS. Ce dernier apporte un avantage décisif sur sol à résistance inégale : si, par exemple, la roue droite évolue sur de l’asphalte et la roue gauche, sur une surface glacée, le système se chargera alors de freiner le côté le moins adhérent pour équilibrer la vitesse de rotation des quatre roues.