S’il fût une lointaine époque où les Britanniques, en dépit d’un climat disons humide, avaient un quasi monopole sur le segment des roadsters, aujourd’hui, force est d’admettre que les Teutons y sont présents en force ! Entre les BMW Z4, Porsche Boxster et autres Audi TT, mamy fait toujours de la résistance, à savoir, la Mercedes SLK ! Présentée en 1996, elle en arrive aujourd’hui à sa troisième génération. Et comme de coutume avec la marque à l’étoile, elle embarque avec elle un lot d’innovations !
SLS, es-tu là ?
Il faut croire que les designers de Mercedes ont trouvé leur méthode : décliner le thème SLS à l’infini ! Cette supercar aux portes papillon semble faire émule : après y avoir calqué le museau de la CLS, voilà que c’est au tour de cette nouvelle SLK ! Qui va même plus loin en affichant une finesse qui tranche un peu avec les autres produits de la marque. L’habitacle est un très bel exemple de sobriété, de clarté et… de sérieux… Non, c’est certain, ce n’est pas chez nos voisins d’outre-Rhin qu’il faut espérer des couleurs vives et pétillantes ! Fonctionnel, pratique, de bon goût, mais adieu fantaisie… Vous connaissez le refrain ?
Toit magique
La véritable nouveauté de cette SLK, c’est incontestablement son toit ! Intéressant, me direz-vous, sur un cabriolet ! Mais ce morceau de technologie intègre un panneau en verre qui peut virer de transparent à complètement opaque sur une pression de bouton. Et le tout est baptisé, et je ne rigole pas, « Magic Sky Control », soit le contrôle magique du ciel… Vous voilà en divine compagnie ! Bien évidemment, la chose est optionnelle. De série, c’est un toit métallique peint dans la teinte du véhicule. Voire, mais là encore il s’agit d’une option, d’un panneau en verre, sans possibilité d’opacification.
Suspensions magiques ?
A l’instar du toit, il existe trois réglages de suspensions. Traditionnellement métalliques pour le réglage standard. Pour les plus sportifs, il existe une option sport, qui dynamise le tout. Et pour les plus argentés, Mercedes propose un amortissement adaptatif qui se joint à la direction variable et au système de freinage de la roue intérieure en virage.
Sécurité
Question sécurité, cette SLK propose quelques équipements repris des grosses berlines de la marque, à l’instar de l’Attention Assist, qui vous averti en cas de risque de somnolence, le système Pre-Safe Brake qui freine d’autorité pour éviter un crash imminent, l’Intelligent Light System qui adapte l’éclairage et le Speed Limit Assist, qui vous aide à lire les panneaux routiers.
Trois moteurs
En attendant le souffle brutal et guttural de la version AMG (du moins, on l’espère !), la SLK se pare de trois motorisations à essence : SLK 200, qui s’équipe d’un 1.8 l de 184 ch. Ce dernier peut s’accoupler à une boîte manuelle ou automatique à 7 rapports et ne boit que 6,1 l/100 km (émissions CO2 : 142 g/km). Les performances sont pourtant honorables : 7 seconde pour le 0 à 100 km/h et 240 km/h en pointe. La SLK 250 ajoute 20 chevaux, 3 km/h, la boîte 7G-Tronix en série et 0,1 l/100 km en termes de consommation. Raisonnable ! Pas assez lyrique à vos oreilles aiguisées de mélomane averti ? Visez le V6 essence de 3.5 l et 306 chevaux. Au programme, un 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, 7,1 l/100 km, 167 grammes de CO2 au kilomètre et… une injection directe doublée d’injecteurs piezo.
La SLK se veut sportive, mais écologiquement responsable, comme en témoignent les valeurs de consommation et le système Star/Stop livré standard sur toutes les versions.