C’est au salon de Moscou en 1964 que la Moskvitch 408 fut présentée pour la première fois. Mais la présentation la plus importante fut tenue l’année suivante, au Salon de Paris. Et pour les Européens, c’est une surprise : la voiture présente des lignes tendues, agréables et bien dans l’air du temps. De plus, en dépit d’une certaine compacité (moins de 4,1 m), la 408 est très habitable et peut accueillir sans gêne 4 adultes généreusement proportionnés ! Sur papier, les Russes semblent donc avoir toutes les cartes en main pour réussir leur pari !
Une confiance aveugle ?
Confiant dans son produit, Moskvitch va jusqu’à passer un accord avec Renault : outre la participation de ce dernier dans la construction de deux nouvelles usines en Russie, la marque française va également assurer l’assemblage des 408 dans son usine de Vilvoorde, près de Bruxelles.
Un accueil peu chaleureux…
Si, sur papier, la voiture avançait de beaux arguments, sur la route, le bilan était hélas nettement moins glorieux. La presse de l’époque fut d’ailleurs fort critique à l’égard de la berline russe ! Sans faire de parallèle entre le raffinement de sa mécanique et le confort d’un goulag, il faut tout de même admettre que le moteur 4 cylindres de 1,4 l n’était plus vraiment au goût du jour : ses 60 chevaux permettaient d’atteindre tout juste 130 km/h, mais il signalait son fonctionnement par de fortes vibrations ! Face à des produits occidentaux bien plus modernes, la Moskvitch eut donc fort à faire pour convaincre le client européen.
Diverses carrosseries
La voiture fut commercialisée en berline, en break et en fourgonnette. Mais le clou du spectacle ne fut hélas jamais mis en production : Moskvitch développa deux cabriolets sur base de la 408. Hélas, le feu vert ne fut jamais donné et les deux prototypes furent détruits…
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