Introduite en février 2024 au catalogue de Volkswagen, la version au grand coffre de l'ID.7 a délaissé l'habituelle appellation « Variant » ou « Shooting Brake » au profit de celle de « Tourer ». Une première pour Wolfsburg. Toujours est-il qu'en dehors de cette petite particularité, l'Allemande rouvre un débat existentiel : pourquoi diable vouloir d'un SUV quand on peut opter pour un break ?
Design Volkswagen ID.7
La Volkswagen ID.7 Tourer, un break à la fois grand et élancé
Directement inspirée par le concept ID. Space Vision en 2019, la Volkswagen ID.7 Tourer se présente comme l'équivalent 100 % électrique de la Passat qui n'est d'ailleurs plus disponible qu'en break. Sauf qu'avec ses 4,961 m de long pour 1,862 m de large et 1,551 m de haut, l'ID.7 Tourer est en réalité encore un peu plus imposante que l'iconique break de Volkswagen. En revanche, tout comme le concept, le break électrique allemand se distingue par une silhouette élancée ainsi que des montants de couleur contrastée. Ces derniers peuvent être gris ou noirs en fonction de la finition choisie. En option, la Volkswagen ID.7 Tourer s'équipe également de logos illuminés aussi bien à l'avant qu'à l'arrière.
Depuis mars 2024, le break allemand est également disponible en version GTX. Comprenez qu'il s'agit de l'équivalent du GTI, mais à la sauce 100 % électrique. Légèrement plus sportive, cette variante dispose notamment de pare-chocs avant et arrière spécifiques ainsi que d'éléments extérieurs peints en noir brillant. Elle repose également sur des jantes de 20 pouces qui lui sont réservées.
Un intérieur épuré, peut-être même un peu trop…
À l'intérieur, on retrouve la même présentation épurée que dans les autres véhicules badgés ID de Wolfsburg. Une présentation peut-être même un peu trop épurée d'ailleurs… Heureusement, les pédales affublées des boutons play et pause sont toujours là pour « égayer » un peu l'ensemble. Quant aux matériaux utilisés à bord, ils sont de bonne qualité, si ce n'est ceux se trouvant dans la partie basse de l'habitacle. Gare au plastique de la boîte à gants qui se raiera à la première occasion venue, par exemple. Les finitions sont en revanche à la hauteur de ce à quoi Wolfsburg nous a toujours habitués.
Expérience Volkswagen ID.7
Un tout à l’écran qui mériterait encore quelques améliorations
La quasi-totalité de la Volkswagen ID.7 se commande depuis son grand écran central de 15 pouces, y compris l'orientation de ses différentes aérations ! Ce dernier profite heureusement de la dernière génération du système d'infodivertissement de la marque. Mais bien que réactif et mieux organisé qu'auparavant, il nécessite malheureusement toujours un temps d'adaptation. Dans certains cas, heureusement rares, de nombreux « clics » sont nécessaires avant d'arriver à faire ce que l'on souhaite — pour autant que l'on y parvienne. Lorsqu'il faut effectuer une opération inhabituelle, on peut en effet se perdre dans les menus et sous-menus du système. Certains boutons sont également trop petits, ce qui est loin d'être pratique en conduisant. Heureusement, il est possible de se connecter à Android Auto et Apple CarPlay sans fil. Cela dit, si l'écran central est loin d'être parfait, il reste tout à fait utilisable, au même titre que son minuscule combiné d'instruments. Heureusement, dans l'ID.7 Tourer, ce dernier est associé de série à un grand affichage tête haute disposant d'une fonctionnalité de réalité augmentée.
En revanche, si les curseurs tactiles se trouvant sous l'écran central sont rétro-éclairés, ils fonctionnent malheureusement toujours de la même manière que dans les autres véhicules de la gamme ID. Il en va d'ailleurs de même pour les boutons du volant — si l'on peut appeler ça des boutons… En termes de facilité d'utilisation, il y a donc encore quelques progrès à faire. Heureusement, c'est loin d'être partout le cas !
De l’espace en veux-tu en voilà à bord de la VW ID.7 Tourer !
L'ID.7 Tourer repose sur le même empattement de 2,971 m que sa jumelle au toit fuyant. Résultat, elle offre la même habitabilité royale que cette dernière ! Il est pratiquement possible de tendre les jambes à l'arrière sans toucher les sièges avant. En bon break, son coffre n'est pas en reste non plus avec un volume évoluant de 605 à 1.714 l une fois tous les sièges rabattus. Dommage qu'un frunk, aussi petit soit-il, ne soit pas caché sous le capot, ne serait-ce que pour y mettre les câbles de recharge…