Née en 2023, la Fiat 600 se décline dorénavant au choix en tout électrique, comme à son lancement, ou en versions micro-hybrides (MHEV) au prix d’achat moins salé. Cette hybridation légère a un peu l’accent belge, puisqu’elle a été développée par la société flamande Punch Powertrain. Au-delà de l’attrait chauviniste, voyons si ce que vaut cette technique.
Design Fiat 600
Fiat 600, une grosse 500 ?
Prenez une Fiat 500, soufflez fort dedans et vous obtenez cette 600, allongée de plus de 50 centimètres afin d’embarquer sereinement une petite famille. À 4,17 mètres, le modèle se situe à la croisée des citadines et des compactes, avec environ 10 centimètres de moins qu’une VW Golf en longueur. Sous la robe typiquement italienne se cache un châssis français, à savoir la plate-forme CMP, développée à l’époque par PSA (Peugeot-Citroën) et qui sert depuis de base à plusieurs modèles du groupe Stellantis, chez Opel, Peugeot, Citroën ou Jeep.
Côté look, l’entrée de gamme se passe de jantes en alu, mais ses roues (de 16 pouces) chaussent des enjoliveurs qui font illusion. Une peinture biton (avec toit noir) est proposée, moyennant 1.050 €. L’habitacle est lui aussi retravaillé à la sauce italienne, avec une décoration de bon goût, parvenant à faire oublier les nombreux plastiques rugueux bon marché. Si le tableau de bord de l’entrée de gamme est noir, il y a moyen d’opter pour une garniture laquée (de même teinte que la couleur extérieure) en optant pour le pack Style (+ 1.500 €) ou la finition haut de gamme La Prima (+5.000 € par rapport à l’exécution de base).
Expérience Fiat 600
« Fourre-tout » pratique
À l’avant, les passagers ne se sentent jamais à l’étroit. Les sièges (en tissu à la base et en similicuir en option) ne sont pas particulièrement moelleux mais suffisamment confortables. Un bon point pour les rangements, nombreux et spacieux, en particulier le grand bac creusé à la place du traditionnel levier de boîte, remplacé ici par des boutons.
Petites jambes et grand coffre
À l’arrière, pas de problème pour les grosses têtes, qui ne toucheront pas le plafond. Mais les adultes d’un mètre quatre-vingt se sentiront à l’étroit (la place centrale est à réserver à un enfant) et ont assez peu d’espace pour leurs jambes, bien que l’on puisse heureusement glisser les pieds sous le siège avant. Le dossier est suffisamment incliné et plutôt confortable (y compris au centre, vu l’absence d’accoudoir central). Mais la modularité reste basique: pas de banquette coulissante ni inclinable ici.
Le coffre est très correct, avec 385 litres de contenance banquette en place, soit la même valeur que dans une Volkswagen Golf. La soute est soigneusement finie, avec du tissu sur les parois latérales, mais on déplore un imposant rebord entre le seuil (haut perché, à 76 cm du sol) et le plancher. La banquette est fractionnée en deux parties, mais le plancher de chargement n’est pas totalement plat lorsque l’on rabat les dossiers.
Présentation multimédia datée
Toutes les 600 reçoivent de série un combiné d’instruments numérique et un écran central. Mais ce dernier est petit (10,25 pouces) et simpliste pour l’époque actuelle. Le défilement des menus n’est pas non plus très rapide. Le GPS est facturé en option sur la version de base, de même que le chargeur smartphone sans fil, mais le constructeur offre de série le Bluetooth ainsi que la connexion AndroidAuto/AppleCarplay, avec ou sans fil.