François Piette

9 OCT 2006

la même, en mieux !

Après 6 ans d’existence, la Mini évolue en douceur et reçoit de nouveaux moteurs. Phénomène de mode par excellence, la Mini étonne depuis 2001. En effet, ses ventes n’ont jamais connu de faiblesses malgré un prix de vente élevé, traduisant l’intérêt qu’elle provoque sur le public.

Comme nulle autre, elle suscite un véritable effet passionnel, comme en témoignent les nombreux clubs qui se sont créés ça et là, et les grands rassemblements de propriétaires de la petite citadine organisés dans le monde. Adulée par certains, détestée par d’autres, elle est devenue rapidement la coqueluche des beaux quartiers où elle est devenue un véritable accessoire « fashion » au même titre que des vêtements ou des chaussures. Agée de 6 ans déjà (elle ne les fait pas !), la Mini subit une cure de jouvence afin de rester « in ». Univers « design » Longue de 6 cm de plus que l’ancienne, la petite allemande fabriquée à Oxford en Angleterre ne change pas radicalement. Seules des optiques plus claires que l’ancienne et une nouvelle calandre d’un seul tenant constituent le changement du nouveau modèle. Comme l’ancienne, de nombreuses combinaisons de teintes de carrosserie sont possibles avec les caractéristiques font le côté craquant de la Mini (bandes blanches, toit de couleur différente, etc.) L’habitacle, lui, a subit un plus profond relifting. Grand comme une horloge de cuisine, le compteur central voit ses dimensions accrues pour accueillir plus de fonctions. Véritable pièce majeure du mobilier de bord, celui-ci intègre les commandes de radio dans sa partie inférieure et la navigation optionnelle en son centre. Clair et fonctionnel, il prend place au milieu d’un tableau de bord très design agrémenté d’inserts disponibles en plusieurs teintes. Bonne nouvelle : les passagers arrière bénéficient de 4 cm de plus d’espace aux jambes. Si l’accès n’y est toujours pas évident, il n’est plus nécessaire de mesurer 1,75 m maximum pour s’y sentir bien. Par contre, comme sa devancière, la nouvelle Mini offre un coffre assez symbolique avec seulement 160 l. de contenance. Nouveaux blocs Sous le capot des Cooper et Cooper S (les premières versions à être commercialisées) prennent place de toutes nouvelles mécaniques issues de l’accord entre le groupe PSA et BMW. D’une cylindrée de 1598 cc, ces blocs essence développent 88 et 128 kW. Une version One d’environ 75 kw est prévue alors qu’il se chuchote qu’un diesel d’origine PSA 1.4 de 70 kw devrait également rejoindre l’offre des moteurs. Du côté des boites de vitesse, on retrouve de série une unité Getrag à 6 rapports sur les deux modèles, alors qu’une transmission automatique 6 vitesses à commande séquentielle est également disponible en option. Lors de la présentation à la presse, nous n’avons pu essayer que la Cooper S, modèle de pointe de la gamme. Aidée par un turbo doté de la technologie Twin scroll, elle peut ainsi effectuer le 0 à 100 km/h en seulement 7,1 sec. Jouet sympa A l’usage, ce nouveau moteur se montre particulièrement agréable. Vigoureux à tous les régimes, il profite d’un couple de 240 Nm disponible entre 1600 et 5000 tr/min. Plus « rond » que son prédécesseur qui était équipé d’un compresseur, il fait de la Mini un véritable jouet utilisable au quotidien. Et force est de constater qu’elle ne nous a pas déçu, la petite puce ! Conservant toutes ses qualités routières grâce à une direction très directe, des porte-à-faux quasi inexistants et des réglages de suspension fermes. Grâce à son comportement de petit kart, elle fait merveilles sur les petites routes. Grâce au châssis sport optionnel, la Cooper S peut être encore plus efficace même si malgré une tendance naturelle au sous-virage. Lors de notre essai, nous avons enregistré une consommation située entre 11 et 12 l/100 km, en conduite « appuyée » il faut bien l’avouer. Personnalisable à l’envi au moyen d’un catalogue d’options plus que fourni, elle fait payer cher (23 950 € et 18 850 € pour la Cooper) son rôle d’icône. Véritable « grande » petite, elle bouscule la raison au profit de la passion. C’est bien pour ça qu’on l’aime…
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