Nouveau segment
Avec la Roma, Ferrari s’invite dans un segment jusqu’à présent peu exploré par la marque au cheval cabré. En effet, fort d’une motorisation placée en position centrale avant, le modèle vient chasser sur les terres des Jaguar F-Type et Mercedes-AMG GT. Du côté des mensurations, l’engin affiche 4,65 m de longueur, 1,97 m de largeur et 1,30 m de hauteur, pour un empattement de 2,67 m. De quoi venir s’intercaler entre une Aston Martin Vantage et une DB11. De quoi aussi se rapprocher de l'inoxydable Porsche 911, même si celle-ci demeure fidèle au moteur placé dans le dos du conducteur.
Un V8 et 8 rapports
Sous le capot (avant !) de la Roma, on retrouve un V8 de 3.855 cc, suralimenté, qui développe 620 ch à 7.500 tr/min. Le couple quant à lui est de 760 Nm, générés entre 3.000 et 5.750 tr/min. Pour digérer le tout, le coupé s’offre une boîte de vitesses à double embrayage qui compte 8 rapports. Et grâce à un tout nouveau châssis, composé à 70 % de composants inédits qui se distinguent par leur légèreté, la Roma dispose d’un joli rapport poids/puissance de 2,37 kg/ch !
Du côté du design enfin, Ferrari revient cette fois avec des lignes à la fois sobres et fluides, bien loin du style torturé exhibé par les dernières productions maranelliennes. La face avant n’est pas sans rappeler les speedsters Monza SP1 et SP2, tandis que l’arrière, très large et exhibant des feux horizontaux effilés, semble être inspirée des Aston Martin les plus récentes. Il n'empêche, le tout est particulièrement réussi !