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C’est au Mondial de l’Automobile de Paris, en 1996, qu’Alfa Romeo présente la « Nuvola ». Le nom fait à la fois référence au célèbre pilote de course d’avant-guerre, Tazio Nuvolari, et aux… nuages ! En effet, « nuvola » signifie « nuage » dans la langue de Voltaire, un nom qui fait écho à l’architecture modulaire de la voiture.

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De l’architecture, parlons-en : le châssis est composé d’une structure tubulaire autoportante qui supporte la carrosserie en polyester. L’idée est ainsi de proposer diverses variantes de carrosserie, en partant d’une même base technique. Alfa parlait à l’époque de décliner la voiture en un cabriolet, voire en break de chasse. Le constructeur avait même émis l’idée de livrer un châssis nu au concessionnaire, ce qui aurait permis au client de l’habiller de la carrosserie de son choix. Un retour aux méthodes d’avant-guerre, en quelque sorte…

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Techniquement parlant, Alfa a ressorti ce qu’il avait de mieux sur ses étagères : à savoir le fameux V6 « Busso », suralimenté, de 2,5 litres et délivrant 300 chevaux. Cette cavalerie est ici transmise sur les quatre roues via une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Ainsi parée, la « Nuvola » était annoncée pour 280 km/h en pointe et créditée d’un temps de +- 6 s sur le 0 à 100 km/h. Mais elle ne trouva jamais le chemin de la production en série…

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