Décidemment, Sergio Marchionne, CEO de Fiat, attaque tous azimuts ! Après son plan de reprise de Chrysler, le voici qui s’intéresse à Opel ! La crise bradant la valeur de grands noms automobiles, Marchionne n’hésite donc pas à faire quelques propositions de rachat, histoire de consolider son groupe et, pourquoi pas, d’entrer dans le top 5 des constructeurs.
Cannibalisation ?
Si l’alliance entre Chrysler et Fiat paraît complémentaire, avec des produits fort différents, le rachat d’Opel relève d’une stratégie plus floue. En effet, la gamme de produits de ces deux constructeurs se rapproche nettement plus, avec un gros risque de concurrence interne à la clé… Les syndicats allemands s’inquiètent donc, et à juste titre.
La Flandre comme soutien
En ce qui concerne Opel Anvers, le gouvernement flamand tente le maximum pour éviter le pire, avec une enveloppe de 300 millions d’euros prête à être débloquée pour garantir le fonctionnement de l’usine sur le long terme. Une des solutions consisterait en le rachat des installations de la marque, située en territoire anversois, pour ensuite relouer le tout à Opel.