Jusqu'en 2017, Opel était entre les mains de General Motors. La marque n'était alors plus rentable depuis un certain temps lorsque le groupe PSA (qui fait maintenant partie de Stellantis avec FCA) a repris les commandes. Aujourd’hui, Opel est à nouveau rentable. On craignait que la firme allemande ne perde son individualité et disparaisse mais le CEO d'Opel, Uwe Hochgeschurtz, affirme que la marque a trouvé sa place au sein du groupe. Ainsi, même avec 12 % d'immatriculations en moins l'année dernière, ce qui, selon lui, est dû à un problème de transport des voitures finies, l'avenir de la marque devrait être assuré. Toutes les marques de Stellantis ne peuvent en dire autant…
Une Insignia italienne ?
Uwe Hochgeschurtz s’est ainsi confié au magazine allemand Automobilwoche, dans lequel il a également fait l'éloge de la marque et de ses produits : « Je suis très heureux de la marque. Je suis également très heureux de la gamme de produits. » Bien sûr, nous ne nous attendions pas à autre chose de la part du PDG... Il a également confirmé que l'Insignia, abandonnée l’année passée, aura une succession. Selon Uwe Hochgeschurtz, elle aura des « caractéristiques similaires » - tout en étant sans doute plus typée SUV - et sera construite sur une plateforme multi-énergie. Nous pouvons donc également nous attendre à une Insignia électrique.
Uwe Hochgeschurtz n'a pas voulu confirmer où et quand elle sera produite, mais de précédentes rumeurs suggèrent que le modèle allemand pourrait être produit en Italie dès le début 2025. En effet, alors que Ford réduit sa production en Europe, Stellantis voit les choses différemment : plusieurs usines essayent de maximiser leur capacité de production avec des produits d'autres marques du groupe. Il en va de même pour les usines Opel, qui voient ainsi leur avenir assuré. En effet, Rüsselsheim ne produit pas seulement l'Astra mais aussi la DS 4, et si Eisenach ne fabrique que le Grandland, selon Hochgeschurtz, l'usine tourne à plein régime.