Un accord-cadre européen jette les bases des négociations nationales. Les négociations au niveau national, préalables à la mise en œuvre du projet Olympia - le programme d’Opel pour l’avenir – ne peuvent pas débuter tant que les missions attribuées à chaque site ne sont pas connues. Les discussions de ces derniers jours entre la direction de GM Europe et le Comité d’Entreprise européen ont toutefois débouché sur une proposition d’accord-cadre paneuropéen, qui doit encore être approuvé par les différents comités du Conseil d’Entreprise européen, mais qui permettra aux négociations nationales de débuter dans les semaines qui suivent. Ces négociations porteront sur les mesures concrètes à prendre dans le cadre du projet Olympia. Dans leur proposition d’accord-cadre, les deux parties ont décidé de principes communs portant sur les points suivants : ajustement de la capacité de production, augmentation de la productivité et de la flexibilité, développement de nouvelles activités d’entreprise, collaboration avec des partenaires externes et ajustement des effectifs. Par ailleurs, les partenaires sociaux ont promis leur soutien général au programme Olympia, un projet tourné vers l’avenir. La direction de son côté leur a assuré qu’aucun site ne serait fermé et que les ajustements d’effectifs se feraient dans un climat de responsabilité sociale. Dans le projet d’accord, les parties confirment à nouveau leur volonté de remettre Opel et GM Europe sur la voie de la rentabilité, de renforcer la compétitivité et de retrouver le chemin de la croissance, au travers de mesures adéquates. Ensemble, ces mesures doivent garantir l’avenir des différents sites et en sauvegarder l’emploi. Cheri Alexander, GM Europe Vice President Personnel, a déclaré : « Cette proposition d’accord-cadre devrait nous permettre de mettre rapidement en œuvre des mesures concrètes pour lesquelles nous voulons arriver maintenant à un accord avec les représentants du personnel des différents sites européens. » Klaus Franz, Président du Conseil d’Entreprise européen : « Il était important que la proposition d’accord-cadre nous permette d’entamer les négociations nationales prochaines avec certaines garanties en mains. Pour nous, les éléments-clés sont les suivants : pas de fermeture de site, pas de licenciements secs et pas de mesures unilatérales. » Thomas Klebe, coordinateur européen des syndicats: « Selon moi, un des principaux objectifs est de protéger efficacement les droits des travailleurs et des syndicats ».