Voilà plus de 30 ans qu’on y pense, mais jamais les politiques belges n’ont réussi à se mettre d’accord sur ce fameux permis à points. Mais les discussions à son sujet semblent toujours aller de bon train à la table du gouvernement. Il faut dire que la Belgique est l’un des derniers pays européens à ne pas encore avoir adopté ce système. L’objectif est simple : faire baisser la mortalité sur les routes et lutter contre la récidive.
12 « mauvais points »
La proposition actuellement mise sur la table est un permis à 12 points, comme chez nos voisins français et luxembourgeois. Mais il fonctionnerait de façon opposée à celui de ces derniers : on ne perd pas de points, mais on les accumule et, une fois arrivé à 12, c’est le retrait de permis. Des « mauvais points » qui disparaitront tous les deux ou trois ans en fonction de l’infraction ou immédiatement après une formation.
Ça coince…
Le problème, c’est que tous les partis de la coalition Vivaldi ne parviennent pas à se mettre d’accord à son sujet… PS et MR sont réticents à l’idée d’instaurer un permis à points. Ils craignent que les retraits n’augmentent, ce qui pourrait entrainer de lourdes conséquences professionnelles et familiales. Alors, le permis à points, bientôt une réalité en Belgique ? Il semblerait que, comme souvent, ça coince et ne soit donc pas pour tout de suite…