Tout comme les 208, 2008 et 308, la Peugeot Fractal dispose d’un « i-Cockpit », à savoir qu’elle s’équipe d’un petit volant implanté très bas et de cadrans montés en hauteur. Mais outre la vue (affichage tête haute) et le toucher (petit volant et écran tactile), l’ouïe est également stimulée dès que l’on déverrouille ce coupé-cabriolet électrique, une opération qui s’effectue au moyen d’une smartwatch (la Samsung Gear S).
9.1.2
À partir de cet instant débute une étrange expérience sonore, étudiée en collaboration avec le musicien Amon Tobin. La Fractal s’équipe d’un système acoustique 9.1.2, intégrant à l’avant trois médiums aigus, deux tweeters, deux woofers et un subwoofer et, à l’arrière, deux tweeters et un woofer.
De plus, on trouve dans le dossier de chaque siège un caisson d’infrabasses branché sur deux voies. Les basses ne sont pas diffusées par voie aérienne mais à travers les sièges qui font parvenir les ondes acoustiques à l’oreille interne de l’auditeur sans déranger son environnement.
Les deux moteurs électriques (développant ensemble 204 ch), on ne les entend normalement pas, mais cette voiture émet des sons spéciaux qui indiquent aux piétons et cyclistes si l’engin accélère, décélère ou s’il évolue à vitesse constante.
Une voix spacialisée
Dans l’habitacle, les fonctions telles que le contact, les clignotants et warning, l’éclairage ou encore les différentes actions de la navigation disposent de leur propres sons. Et c’est surtout la navigation qui est spéciale. La source de la synthèse vocale est localisée : à mesure que la voiture s’approche d’un carrefour, la source sonore se rapproche de l’habitacle tout en se déportant du côté du croisement à emprunter. Au niveau de l’intersection, elle est située dans l’habitacle, pour prévenir le conducteur de l’imminence du changement de direction.
Peugeot présentera la Fractal au salon de Francfort et nous donne dans la vidéo en annexe quelques explications sur le concept sonore du véhicule. Car c’est plus facile de comprendre le système avec du… son et des images qu’avec des mots.