Première satisfaction, le catalogue propose désormais un pot laissant échapper un son plus grave, plus sympa. On a enfin l’impression de conduire une voiture sportive une fois le bouton Start enfoncé. On se laisse donc envoûter par la symphonie, surtout si on enlève la toile. Ici pas de bouton, ni d’électricité. À part qu’il faille sortir de l’auto pour rouler la toile, cela n’est pas très compliqué. On soulève trois attaches et on roule la toile qui se fixe avec des pressions derrière les sièges. Et voilà.
Tenue de route
Confirmation aussi de l’excellente tenue de route de la PGO. Pas d’ABS, encore moins d’ESP, pourtant la voiture s’accroche au macadam. Le moteur en position centrale ne nuit pas trop au survirage et la suspension à quatre roues indépendantes Mc Pherson fait bien son travail. On peut donc vraiment profiter des 138 chevaux du moteur Peugeot de 1997 cm³ de la Speedster II. Cette voiture particulière a aussi le don de plaire aux motards « repentis ». En effet, on retrouve cheveux au vent des sensations que peu de voitures peuvent offrir. Arrivé à un âge où le corps commence à souffrir sur une selle, la PGO Speedster II est la solution pour poursuivre ses balades sur routes sinueuses en prenant une bonne dose de plaisir… et en évitant quelques frayeurs. Ceci dit, elle peut aussi séduire d’autres usagers à la recherche d’un véhicule de loisirs très différent et terriblement sympathique. D’autant que son prix n’est pas excessif. Il faut compter un petit 40.000 euros pour une Speedster II complète.
Nouveaux accessoires
La finition « fait main » est admirable. Ici on sent que la voiture est fabriquée par des passionnés. Des gens qui se consacrent vraiment à leur ouvrage. Un petite part de privilège que seules certaines marques de prestige hors de prix pouvaient encore offrir. Ceci dit, le modèle essayé en août avait enfin droit à des essuie-glaces dignes de ce nom. Nouveautés aussi chez PGO : les lève-vitres électriques. Car avant, soit on enlevait les vitres, soit on les laissait. Mais en été, capote fermée, on se retrouve dans un sauna. Et impossible d’ouvrir la fenêtre. Pareil en hiver puisque le chauffage et le moteur en position centrale font monter très vite la température dans l’habitacle. Voici donc un équipement, en option, fort utile. Ne reculant devant aucun défi, PGO propose aussi un climatiseur également très utile. Un hard top sera aussi disponible tout comme des accessoires modernes qui ont pour but de protéger la voiture : radar de recul, alerte de baisse de pression des pneus et système d’alarme. Pour le reste, à part l’autoradio, tout est question de décor : cuir, seuils de porte aluminium, jantes alu, capote alpaga… Franchement, si on devait vous conseiller on dirait que celui qui recherche une voiture « à l’ancienne » se contentera de la Speedster II de base que nous avons essayée en février. Celui qui veut un look spécial tout en ayant un peu plus de piment dans la conduite, se laissera tenter par le pack dynamique qui lui donnera certainement entière satisfaction. Une voiture unique qu’on sortira du garage à la moindre occasion.
L'essai de février 2004
© Olivier Duquesne