Chez Porsche, l’alphabet relève d’une grande importance lorsqu’il s’agit de déterminer les prétentions d’un modèle. Le « S » est synonyme de dynamisme accru et le « R », de sportivité radicale. Plus de puissance, moins de poids, bref, une recette idéale pour exploser les chronos !
En substance
Non, ne vous attendez pas à retrouver une énorme paire de turbos sur le moteur, mais ce dernier a simplement été peaufiné et délivre dix chevaux de plus. Pas quoi grimper aux rideaux me dites-vous ? Moui, mais cette substantielle augmentation de puissance s’accompagne d’une perte de 55 kg sur la balance. En clair, avec 330 chevaux, cette Cayman R se rapproche méchamment de la toute puissante reine 911. Et les performances parlent pour elles-mêmes : 5 secondes pour le 0 à 100 km/h, voire 4,9 secondes si vous optez pour la boîte PDK automatisée et à double embrayage. Voire 4,7 secondes si l’engin est doté du pack « Sport Chrono » ! Qui dit mieux
Au régime !
En utilisant des composants légers et en faisant l’impasse sur certains éléments de confort, la Cayman R n’accuse que 1.295 kg (à vide) sur la balance ! De quoi ramener le rapport poids/puissance sous la barre des 4 kg/ch pour la version manuelle. Les jantes de 19 pouces sont également les plus légères jamais proposées par la firme. Enfin, à l’instar des 911 GT3, une batterie lithium-ion plus légère est disponible ! En option, évidemment…
Cours de fitness
Difficile de longer les murs avec une teinte aussi voyante ! Mais s’il est possible de commander son Cayman dans une livrée plus discrète, vous n’échapperez pas au lettrage Porsche au contraste percutant sur les flancs. Autres différences notables, les phares à cerclage noir, les rétroviseurs tout aussi noirs, le spoiler arrière spécifique (je vous laisse deviner la couleur…) et une assiette rabaissée de 20 mm par rapport à une Cayman S. Dans l’habitacle, l’ambiance se veut tout aussi sportive.
La souche
Il faudra attendre le mois de février 2011 avant de voir cette Cayman R débouler en concessions. Son prix ? 72.237 €. Arg… Le prix de l’exclusivité, sans aucun doute !