Diesel

La Belgique reste une patrie très “dieselisée”. Bien que le conducteur belge ne parcourt en moyenne que 15.000 kilomètres par an, les modèles diesel représentent plus de 60% de notre parc automobile. Mais les choses commencent à changer: ces derniers temps, de plus en plus de conducteurs optent pour l’essence. Non seulement parce que les incitants fiscaux favorisant les petits diesel ont disparu (fin des primes fédérales et nouvelle TMC en Flandre), mais aussi car l’acheteur se rend compte que le diesel ne constitue pas toujours la solution la plus économique. 

Convient pour : les conducteurs effectuant surtout de longs trajets hors des villes ou ceux parcourant plus de 30.000 kilomètres par an.

Avantages :

Faible consommation. Le moteur diesel donne le meilleur de lui-même à vitesse stabilisée à bas régime. Il consomme environ 15% de moins qu’un moteur essence équivalent. Ce qui augmente évidemment l’autonomie à réservoir équivalent. De plus, le diesel est moins cher à la pompe, bien que cet avantage ne soit plus que de 15 cents par litre. 

Plus grande durée de vie. Les moteurs diesel durent plus longtemps que les essence, car ils tournent moins vite. Ils s’usent donc moins rapidement, ce qui leur assure une meilleure valeur de revente sur le marché de l’occasion.   

Défauts :

Les voitures diesel sont plus chères, tant à l’achat qu’à l’entretien. Un véhicule diesel neuf coûte en moyenne 2.000 euros de plus qu’un essence. Et les normes antipollution de plus en plus strictes (Euro 6 à partir de septembre 2014) imposent des technologies de plus en plus complexes et coûteuses.

Moins bien adaptés aux petits trajets. Dans le trafic urbain, un moteur diesel a besoin d’environ  20 minutes pour atteindre sa température idéale de fonctionnement, contre 10 minutes sur autoroute. Sur de courts trajets, le moteur diesel consommera donc plus et certaines pièces souffriront davantage, comme le filtre à particules, par exemple.  

Essence

L’essence fait actuellement son retour, surtout dans le segment des petites voitures. Les constructeurs ont diminué la cylindrée des moteurs pour limiter leur consommation de carburant, tout en maintenant la puissance au même niveau, grâce aux systèmes de suralimentation (comme le turbo). Ainsi, le petit moteur 1.0 Ecoboost de chez Ford délivre jusqu’à 125 ch, soit la puissance d’un 1.6 litre atmosphérique traditionnel. Et que dire des 360 ch de la Classe A AMG, tirés d’un bloc de 2 litres! Pour abaisser la consommation, Volkswagen a lui développé un 1.4 litre à 4 cylindres, qui ne tourne que sur… 2 cylindres à bas régime.

Convient pour : les conducteurs effectuant surtout de courts trajets ou parcourant moins de 15.000 kilomètres par an. 

Avantages :

Une voiture essence coûte moins cher qu’une diesel équivalente ou qu’une hybride ou électrique. Et ce, tant à l’achat qu’à l’entretien.

Les moteurs à essence ont un fonctionnement plus doux, rejettent moins d’émissions nocives et affichent une meilleure puissance spécifique que les diesel. 

Défauts :

Consommation plus élevée. Un moteur à essence consomme plus qu’un diesel et ce carburant est plus coûteux. Cependant, par rapport à un diesel, la consommation réelle d’un modèle essence s’écarte moins de la consommation théorique.  

Durée de vie plus réduite. Un moteur à essence tourne plus vite et s’use donc plus rapidement qu’un diesel. Mais sur les voitures modernes, cet écart de durée de vie s’est réduit.

Hybride

De plus en plus de modèles sont disponibles avec une motorisation hybride. Pour consommer moins, ceux-ci combinent un classique moteur thermique et un moteur électrique. Jusqu’il y a peu, on ne trouvait que des hybride essence, mais depuis quelques temps, certaines marques commercialisent des hybrides diesel (Volvo avec la V60, Peugeot avec les 3008 et 508, etc.). Il faut aussi distinguer les hybrides dont la batterie se recharge uniquement via le moteur thermique (donc en roulant), de ceux pouvant se brancher sur une prise de courant (hybrides Plug-in). Ces derniers disposent d’une meilleure autonomie en mode électrique.

Convient pour : les conducteurs circulant beaucoup en ville ou dans une circulation très dense et qui effectuent beaucoup de kilomètres (afin de rentabiliser le surcoût à l’achat). 

Avantages :

Consommation et émissions de CO2 faibles. À basse vitesse (en ville ou dans les files), les hybrides roulent essentiellement en mode totalement électrique, donc sans consommer de carburant et sans polluer. Ils récupèrent aussi l’énergie dissipée au freinage pour recharger leur batterie. Quant aux hybrides diesel, ils restent également très sobres à haute vitesse (autoroute).   

Fiabilité et coûts d’entretien. Le moteur électrique ne demande pas d’entretien et le moteur thermique est moins sollicité que celui d’un véhicule traditionnel. Chez Toyota, la Prius est même la voiture dont les frais de garantie du constructeur sont les plus limités.

Défauts :

Prix d’achat élevé. Surtout dans le cas des modèles Plug-in hybrides, dont la technologie reste très coûteuse. Il faut donc faire un bon calcul pour savoir si la plus faible consommation et la plus grande déductibilité fiscale permettent de rentabiliser l’achat.

Aspects pratiques. Les batteries et le moteur électrique alourdissent le véhicule et grèvent parfois le volume du coffre. Par ailleurs, les hybrides sont rarement autorisés à tracter un attelage lourd (caravane) car le moteur électrique est trop faible.  

Électrique

La voiture électrique reste très rare sur nos routes, notamment à cause du manque d’incitation fiscale. En Belgique, on ne compte qu’environ 800 voitures électriques en circulation, alors qu’en Norvège, les Tesla Model S et la Nissan Leaf figurent parmi les meilleures ventes du marché ! Pourtant, l’offre de modèles s’élargit : on trouve des modèles « mini » (Renault Twizy, smart fortwo, etc.), petits (BMW i3, Renault Zoé, etc.), moyens (Nissan Leaf, Renault Fluence, etc.) et même une berline luxueuse, comme la Tesla Model S. Les Volkswagen up! et Ford Focus roulent désormais  entièrement à l’électricité.

Convient pour : les conducteurs qui parcourent de courts trajets en ville.

Avantages :

Douceur de conduite. Rouler à l’électricité constitue une expérience apaisante car le moteur siffle à peine et qu’il ne faut pas changer de vitesses. Et les voitures électriques s’élancent rapidement car le couple du moteur est disponible instantanément et pas graduellement, comme c’est le cas avec un moteur thermique.

Pas d’émissions locales. Les voitures électriques sont idéales en ville car elles n’émettent pas d’émissions polluantes en roulant.

Défauts :

Prix d’achat. Bien que le “plein” d’électricité coûte moins cher que celui d’essence ou de diesel, l’investissement de base est très élevé. Chez Renault, il faut en plus payer tous les mois pour la location de la batterie (qui est heureusement remplacée gratuitement si nécessaire).

Usage restreint. L’autonomie reste le talon d’Achille des véhicules électriques, bien que les nouveaux modèles (Renault Zoé, Nissan Leaf, BMW i3, Volkswagen Golf) peuvent parcourir entre 150 et 200 kilomètres avec un “plein”, voire jusqu’à 500 kilomètres pour la Tesla Model S. Autre défaut : les points de recharge sont limités.

LPG

LPG signifie liquefied petroleum gas (gaz de pétrole liquéfié). À ne pas confondre avec le gaz naturel. Le LPG est un sous-produit issu de la distillation du pétrole. Il est plus “propre” et moins cher que l’essence et le diesel. L’installation LPG ne peut se monter que sur les moteurs à essence, qui peuvent alors rouler au choix au LPG ou à l’essence. Une installation LPG coûte environ 2.000 euros.

Convient pour : les conducteurs de voitures à essence qui veulent limiter leurs frais de carburant.

Avantages :

Frais de carburant limités. Un litre de LPG coûte à peine 70 cents à la pompe, soit moins de la moitié du prix d’un litre d’essence ou de diesel. Pour connaître les prix en direct, surfez sur http://carbu.vroom.be.

Respectueux de l’environnement. Un véhicule LPG rejette beaucoup moins de gaz polluants qu’un diesel ou un essence.

Défauts :

Usure du moteur. Le LPG est injecté sous forme de gaz dans le moteur et ce dernier est alors moins bien refroidi et lubrifié qu’avec de l’essence ou du diesel. Cela peut faire souffrir certains éléments, comme les soupapes.   

Réseau de distribution. En Belgique, seules environ 600 des 3.400 stations-service délivrent du LPG. Et à l’étranger, vous devez bien vous assurer d’utiliser l’adaptateur adéquat pour faire le plein. Il existe en effet 3 types d’adaptateurs LPG en Europe.   

CNG

CNG signifie compressed natural gas : c’est donc du gaz naturel comprimé. Tout comme le LPG, le CNG est stocké dans un réservoir additionnel à celui d’essence. Plusieurs pièces du moteur doivent être adaptées à ce carburant. Et lorsque le réservoir de CNG est

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