Selon les chiffres publiés par l’association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), la chute des immatriculations des véhicules diesel a continué sur le premier trimestre 2018. Par rapport à la même période l’an dernier, on note une baisse de 17% des immatriculations. Le diesel ne représente, du coup, plus que 37,9% des nouvelles immatriculations pour ce 2018 en Europe. Alors que le taux était encore de 46% pour la même période un an plus tôt !

L’essence en forme !

Sans grande surprise, ce sont majoritairement les mécaniques à essence qui profitent de la baisse d’intérêt des moteurs diesel. L’essence est en progression, quant à elle, de 14,6% sur les trois premiers mois de 2018 par rapport à 2017. Les voitures à essence représentent dorénavant 55,5% des nouvelles immatriculations contre 48,8% sur le premier trimestre 2017.

Douce montée en puissance

Si elles ne profitent pas majoritairement du déclin du diesel, les mécaniques alternatives montent toutefois aussi progressivement en puissance en Europe. A priori, la progression est même plutôt fulgurante puisque les immatriculations des voitures 100% électriques et des hybrides ont respectivement progressé de 34,3% et 60,2%. Mais ces deux solutions mécaniques ne représentent toutefois encore qu’une faible partie des nouvelles immatriculations de voitures en Europe : 1,7% pour les voitures électriques et 3,4% pour les hybrides contre 1,2% et 2,7% en 2017.

Et en Belgique ?

Selon les statistiques publiées par l’ACEA, la Belgique continue aussi sa lente conversion vers l’électrification. Sur le premier trimestre 2018, on a ainsi immatriculé chez nous 3.981 voitures électriques contre 3.141 unités durant la même période en 2017 et 4.493 hybrides contre 4.246 l’an dernier. Une progression, certes. Mais loin d’être fulgurante…