Première présentation…

D’emblée, Philippe Bouvain (50 ans), informaticien, se dit séduit par la bonne bouille de la Zoé : « Je la trouve très jolie, c’est un dessin inédit ! ». Benjamin (32 ans), régisseur à la Commission Européenne, est également sous le charme, mais tempère légèrement : « ce sont bien les lignes du moment, avec un design très fluide sans calandre, quoique je reste plus sceptique au sujet des chromes bleutés. ».

Geert Moreels (44 ans), travaillant au service technique de la ville de Grammont, considère l’esthétique réussie : « Elle n’apparaît ni trop extrême, ni trop lisse. En noir, je la trouve assez belle, mais le bleu clair à l’intérieur me paraît exagérément vif. Une question de goût, évidemment ». Peter Coutteneye (47 ans) trouve ce modèle « beau et créatif ».

Longue de 4,084 mètres, la Zoé est capable d’embarquer quatre à cinq personnes, « dans de bonnes conditions de confort », rajoute Philippe.

Expérience zen…

« Zen », un mot qui revient constamment sur toutes les bouches lorsque les lecteurs livrent leurs premières impressions. Marnick Cnokaert (49 ans), employé administratif, pense même qu’il s’agit là d’une voiture « qui calme les nerveux et avec un silence et un confort bien en accord avec la philosophie du modèle ! ». Ce que confirme Philippe : « C’est très relaxant à conduire, avec une suspension confortable et une insonorisation au top ! ».

Evidemment, l’absence totale de bruit en provenance de la mécanique constitue un atout considérable ! Quoique pour éviter de collectionner les piétons sur le capot à faible allure, Renault a doté sa Zoé d’un petit bruit spécifique jusqu’à 30 km/h, « un bruit plutôt rigolo » précise Julie !

Et performante !

Si la Zoé est une petite citadine plutôt tranquille dans son tempérament, son moteur électrique de 88 chevaux et 220 Nm est néanmoins capable d’accélérations surprenantes : « Jusqu’à 50 km/h, elle offre des reprises assez étonnantes » nous avoue Benjamin… Philippe, quant à lui, s’est dit séduit par « la réponse immédiate à l’accélérateur ! ». Quant à Marnick, il fût surpris par le moteur « qui tient sa vitesse dans les côtes ».

« En ville, la Zoé est très à son aise et démarre plus vite que le reste ! Sur autoroute, le moteur a un peu plus de mal et il ne faut pas essayer de trop s’y affirmer ! » nous confie Maarten Onkelinx (24 ans) qui avait déjà roulé auparavant avec un Renault Twizy et une Mitsubishi i-Miev. Selon Maarten, il faut également faire attention au mode « éco » qui économise l’énergie. « Nous avons essayé avec et sans ce mode éco et on remarque directement qu’elle accélère plus promptement sans ce mode » complète son amie Judith. Elles ont également dû s’habituer à la pédale de freins.

Autonomie

Voiture électrique oblige, l’autonomie est un facteur de grande importance. Si les tests européens la créditent d’un rayon d’action de 210 km, Renault annonce une autonomie réelle de 150 km environ, un peu moins lorsque la température dégringole… Philippe, lui, s’est dit « agréablement surpris par l’autonomie : j’ai effectué 56 km, mais l’ordinateur de bord n’en a débité que 35 de l’autonomie globale ! ». Marnick confirme : « Renault annonce 150 km, j’étais un peu sceptique, mais c’est vrai ! ».

Maarten et Judith voient en la Zoé une deuxième voiture, parfaite pour les déplacements domicile-travail. Geert pense lui aussi que la Zoé serait parfaite pour 80 % de ses déplacements. Peter est convaincu des qualités de la Zoé, mais apprécierait un plus grand rayon d’action, de l’ordre de 300 km environ. Il roule à titre professionnel en Smart pour ramener les conducteurs qui ont bu un verre de trop chez eux, en toute sécurité. Et dans cette optique, la Zoé offre une autonomie un peu juste.

Un produit qui séduit dans sa globalité

Comme le résume parfaitement Philippe, « on n’a pas l’impression que c’est un tout nouveau concept. Pourtant, quand je vais reprendre ma voiture diesel, j’aurai l’impression de conduire un tracteur ! La voiture est parfaitement aboutie. » Benjamin se dit lui aussi enchanté : « c’est une bonne voiture à tous points de vue ». Marnick lui, voit plus loin en constatant qu’un grand nombre de voitures électriques sur la route reviendrait « à tout repenser, y compris les transports en commun ».

Et la recharge ?

Chez Renault, on qualifie le système de recharge « Caméléon » de révolutionnaire ! Et en effet, il permet de charger les batteries indifféremment sur des bornes allant de 3 à 43 KW. Soit, en plus clair, des temps de recharge compris entre 30 minutes (43 kW pour 80% de recharge) et 9 heures (3 kW, recharge complète). La « Wall-Box » est donc indispensable !

Pourtant, un problème subsiste, comme le remarque Philippe : « l’impossibilité de la recharger sur une prise standard constitue un vrai problème. ». Benjamin considère dès lors Zoé « comme une deuxième voiture ». Marnick, lui, la verrait bien dans son garage : « on a tout fait pour accueillir une voiture électrique, avec plusieurs rangées de panneaux solaires sur le toit de notre maison ! »

Un prix…

Zoé est proposée à partir de 21.550 € en finition Life et jusqu’à 23.350 € pour les exécutions Intens et Zen. Dans tous les cas, la dotation de base comprendra le « R-Link », le système multimédia évolué. « Je la trouve encore un peu chère », nous glisse Philippe. « D’autant qu’il faut rajouter à cela la location des batteries et l’installation de la borne électrique », constate Benjamin !

Maarten remarque intelligemment que l’importation d’une Zoé de seconde main de France, où les Zoé neuves profitent d’un bonus gouvernemental de 7.000 €, pourrait être intéressante. En Belgique, il y a une absence totale d’incitant fiscal pour les véhicules électriques, à l’exception de la déduction fiscale de 120 % pour les entreprises et d’une réduction d’impôts pouvant aller jusqu’à 9.510 euros pour l’exercice 2013, soit les revenus 2012.

Conclusion

Pour certains, il s’agissait d’une première expérience en voiture électrique. Et tous se sont dits enchantés, non seulement par la conduite détendue que cela entraine, mais également par le produit en lui-même, tout à fait abouti. « Pour les ménages aisés qui peuvent dépenser 20.000 € dans une deuxième voiture, l’offre est tout à fait séduisante, avec un agrément largement supérieur aux véhicules thermiques », résume Philippe. Car en effet, cette technologie avant-gardiste a un coût…